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18/02/2019

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Hausse des indices boursiers

2. Baisse de l’EUR contre USD

Optimisme sur le commerce

La semaine passée aura été pour les indices boursiers une nouvelle fois marquée par une hausse (MSCI World +1.5%). Cette performance est principalement portée par l’annonce que les négociations de haut niveau entre les Etats-Unis et la Chine avancent bien.

Du côté Suisse, le SMI a dépassé son plus haut niveau de 2018, passant au-dessus de la résistance très importante des 9’200 points ce qui permet techniquement d’ouvrir à de nouvelles perspectives vers les 9’500 points.

Comme les performances semblent s’aligner, les investisseurs ont choisi d’oublier que Donald Trump a décrété « l’état d’urgence » pour obtenir le financement de son mur. Ils ont également choisi de ne s’inspirer que des bons chiffres économiques publiés vendredi passé aux Etats-Unis, comme notamment le rebond de 4.2 points de l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan, qui s’établit à 95.5. Wall Street a ainsi préféré ignorer le recul de -0.6% de la production industrielle en janvier (au lieu du gain de +0.1% attendu).

Au niveau des devises, c’est la livre sterling qui a perdu le plus face au dollar, devant le franc suisse et le Yen japonais. Un franc suisse plus faible a donné du soutien additionnel aux actions suisses. D’autre part, l’euro a atteint son plus bas niveau contre dollar en trois mois après que les investisseurs ont estimé que la Banque centrale européenne (BCE) ne normaliserait pas sa politique monétaire avant longtemps. La BCE discute même de mettre en place de nouvelles mesures de relance pour l’économie européenne.

De plus, le prix du pétrole Brent, référence internationale du brut, a dépassé son plus haut niveau de l’année suite aux baisses de production de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et à la crise au Venezuela. L’OPEP avait annoncé début décembre 2018 que ses membres et leurs partenaires allaient accentuer leur effort de limitation de la production pour soutenir un marché sur lequel les prix fondaient depuis début octobre. Concernant la performance de ces derniers jours, c’est surtout la crise vénézuélienne qui a poussé le cours du pétrole à la hausse.

 

Clariant (ISIN : CH0012142631, prix : CHF 20.66)

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Le groupe actif dans les spécialités chimiques a publié ses résultats annuels. Les analystes étaient déçus de la publication qui ressort en dessous des attentes. Nous retiendrons cependant que les chiffres sont en hausse par rapport à 2017 avec une progression de près de 4% du chiffre d’affaires et de 18% du bénéfice. Même si le 4e trimestre fut difficile, le groupe s’attend pour 2019 à une progression dans tous les segments d’activité.

Rappelons la stratégie annoncée en septembre après la prise de participation du géant saoudien SABIC survenue en début 2018 : Clariant vise une augmentation du chiffre d’affaires à CHF 9 mrds d’ici 2021 (+35%) et une remontée des marges à 20% environ. Pour ce faire la division la moins profitable « Pigments » sera vendue et une nouvelle division a été créée « Matériaux de hautes performances ». Les synergies de l’ordre de CHF 100 mios sont à attendre entre les 2 groupes.

Un dividende de 55 centimes est proposé (2.66%). Bien que le fait de ne pas annoncer de chiffres précis pour 2019 ne plaise pas aux analystes, nous pensons que la valorisation de Clariant est attractive à ces niveaux.

 

Airbus (ISIN : NL0000235190, prix : EUR 111.16)

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L’avionneur européen Airbus a publié de solides résultats en 2018, avec un chiffre d’affaires s’établissant à EUR 63.7 mrds, en progression de 8% par rapport à l’exercice précédent.

Airbus a annoncé l’arrêt de production de son gros porteur A380 (le dernier exemplaire sera livré en 2021) en raison de la réduction du carnet de commandes des Emirats. L’ère des avions géants touche à sa fin (piste très large nécessaire, coûts élevés). La production va être orientée sur les modèles plus petits tels l’A350 ou l’A320 qui ont du succès. La tendance dominante du trafic passager est en effet sur les vols directs.

Force est de constater que les erreurs d’Airbus ou de son concurrent Boeing (choix de modèles, retards de livraisons) ne comptent guère pour les investisseurs. Ces deux constructeurs n’ont pas encore de concurrent d’envergure sur le marché des avions commerciaux, pour lequel la demande est en plein boom. La croissance du trafic passager est prévue à 7% en 2019 et Airbus s’attend à une progression de son bénéfice de +15%.

 

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