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11/03/2019

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. L’OCDE a réduit ses prévisions de croissance

2. Décevant plan de soutien de la BCE

Giboulées de mars

Les craintes de ralentissement économique ont pris le devant de la scène, vu le peu de nouvelles sur le front des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine. Le secteur financier s’est notamment retrouvé sous forte pression alors que les valeurs défensives et les obligations souveraines se sont appréciées, le rendement du Bund chutant notamment à 0.06%.

L’OCDE a averti que l’incertitude sur les conflits commerciaux et le Brexit affectent l’économie mondiale. Elle a ainsi coupé ses prévisions de croissance. L’objectif global est ramené de 3.5% à 3.3% pour 2019 et de 3.6% à 3.4% pour 2020. Pour la Chine, la croissance du PIB se situerait à 6.2% cette année, vers le bas de la fourchette de 6-6.5% annoncée par les autorités chinoises.

Le moral des investisseurs a aussi été touché par les annonces confuses de la banque centrale européenne (BCE). Son plan pour renforcer le soutien à l’économie, annoncé jeudi dernier, n’a pas plu. Elle a réduit drastiquement ses attentes de hausse pour le PIB de la Zone euro, passant de 1.7% à seulement 1.1% pour 2019. C’est surtout le chiffre d’inflation (1.2%) qui a choqué. La hausse des taux directeurs n’aura plus lieu en 2019 et la politique de refinancement sera prolongée à mars 2021. Initialement, la surprise d’un nouveau plan de financement à long terme des banques (le TLTRO 3 débutera en septembre) a été prise positivement. Mais au final, la BCE reprend d’une main, les taux bas limitant les marges bancaires, ce qu’elle donne de l’autre. De plus, les actifs éligibles des banques européennes ont diminué depuis 2016, avec une détérioration de l’état des bilans.

Les indicateurs économiques en Chine sont venus amplifier les craintes des marchés. Les exportations de février étaient loin d’être top, avec un recul de -20.7%, et les importations ont ralenti. Le nouvel an lunaire et les achats anticipés de décembre ont eu des effets. La politique «America first», menée par D. Trump, n’a pas eu jusqu’ici le résultat escompté. Malgré la hausse des taxes à l’importation sur nombre de produits, la balance commerciale américaine a affiché en 2018 un déficit record du poste marchandises à USD -891 mrds.

Pour clore une semaine pleine de doutes, le rapport sur l’emploi aux Etats-Unis n’est venu qu’avec 20’000 créations pour février contre 165’000 attendues. Cette faiblesse est en partie attribuable aux températures polaires observées. Le fait que les salariés participent plus à l’expansion, avec une augmentation des salaires de 3.4% sur 12 mois, peut être interprété comme une bonne nouvelle pour la dépense de consommation, composante majeure de la croissance américaine.

 

LafargeHolcim (ISIN : CH0012214059, prix : CHF 48.24)

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Le cimentier a publié ses résultats 2018 et a retrouvé le chemin des chiffres noirs avec un bénéfice net de plus de CHF 1.5 mrds. Le dividende proposé sera de CHF 2.- soit un rendement par action de 4.1%.

On retiendra les perspectives encourageantes émises par la direction du groupe. Elle s’entend pour 2019, dans la lignée du 2e semestre 2018, à une poursuite de la croissance du chiffre d’affaires dans la fourchette de 3-5% soutenue par une forte demande mondiale. L’EBITDA, quant à lui, est attendu en progression de 5%, au minimum, cette année.

LafargeHolcim se restructure en effectuant d’importantes réductions de coûts administratifs, estimés à plus de CHF 400 mios. On notera également la forte réduction de l’endettement de plus de 5% en 2018 (CHF -800 mios).

Dans la foulée, le groupe a encore vendu en début d’année sa filiale indonésienne pour CHF 1.5 mrds ce qui devrait encore accélérer le mouvement de réduction de dettes engagé.

A ces niveaux le titre est correctement évalué, en regard de la concurrence, à 13.5 fois les bénéfices.

 

Barrick Gold (ISIN : CA0679011084, prix : USD 12.93)

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La reprise du cours de l’or depuis l’été 2018 a déclenché une série de fusions et acquisitions dans le milieu des entreprises aurifères. La dernière offre d’achat en date est celle de la société canadienne Barrick Gold sur son concurrent américain Newmont Mining. Les deux se disputent la première place mondiale en termes de production.

Au niveau de l’activité, ce sont les mines du Nevada qui sont spécifiquement ciblées par Barrick. Les activités de traitement et de transport produiraient des synergies d’USD 7 mrds une fois regroupées sous le même toit. Ces synergies sont l’unique argument mis en avant pour convaincre les actionnaires de Newmont puisque Barrick n’offre aucune prime de rachat aux actionnaires de l’entreprise américaine. Ceci intervient alors que Newmont elle-même est en train d’acquérir Goldcorp, une société canadienne. Barrick avait déjà racheté Randgold Resources, une entreprise sud-africaine.

Au cours des cinq dernières années, la performance de Newmont affiche +40% alors que Barrick est en baisse de 30%. Ce ne sont donc pas les capacités managériales de Barrick qui motiveront les actionnaires de Newmont à céder leurs parts.

 

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