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27/03/2017

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1° Données économiques encourageantes
2° Le Royaume-Uni activera l’article 50

La La (Eng)Land

Presque dix ans après la crise financière mondiale – et pour la première fois depuis le bref rebond de 2010 –, l’économie mondiale atteste d’une accélération globale de l’activité. Parallèlement aux données économiques, les marchés financiers aux Etats-Unis, en Europe, en passant par l’Asie et les pays émergents ont tous enregistré de bonnes performances. Cependant, l’humeur politique du moment reflète à bien des égards un sentiment « antisystème », hostile à l’ordre établi. Le risque politique reste donc présent, notamment en Europe.

Aux États-Unis, l’engouement politique suscité par le changement du pouvoir ainsi que par les publications de nombreuses données économiques positives a confirmé le retour d’une croissance plus vigoureuse, d’une part, et permis l’atteinte de nouveaux records boursiers, de l’autre. Mais, à la suite du retrait de la réforme du système de santé, le doute commence à planer sur les bourses quant à la capacité de Donald Trump à faire passer ses réformes – en particulier celles des impôts et des dépenses d’investissement. L’évolution des marchés réagit et démontre des premiers signes d’essoufflement du soi-disant « Trump Trade ». Une correction n’est donc pas à exclure.

Célébrant l’anniversaire du traité de Rome, les dirigeants européens ont réaffirmé ce week-end leur engagement à poursuivre la construction de l’union et se sont également réjouis des données économiques encourageantes. En effet, le Vieux continent témoigne d’une amélioration généralisée de la croissance, de l’emploi ainsi que du niveau de l’inflation, atteignant actuellement 2%. Alors que le sentiment de crise est moins aigu et que l’activité économique s’accélère, d’énormes défis font encore face à l’Union.

Bien loin d’une vie rêvée au sein de l’Europe, mais tout près de la mélancolie dansante de «La La Land», le Royaume-Uni décidera cette semaine de poursuivre seul l’aventure, en déclenchant le processus de sortie de l’UE par l’activation de l’article 50. Les enjeux seront nombreux et ne concerneront pas uniquement les liens du pays avec ses voisins européens – le plus grand bloc commercial au monde – mais aussi ses relations économiques et financières avec de nombreux autres États. Par conséquent, les deux prochaines années de négociations seront remplies d’incertitudes, qui ne manqueront pas d’affecter le climat économique britannique.

Emmi (ISIN : CH0012829898, prix : CHF 669.50)

Le groupe publie ses résultats pour l’ensemble de l’année 2016 avec une hausse de 16% de son bénéfice. Emmi propose d’augmenter son dividende dont le montant absolu reste toutefois modeste (0.88%). La société étant très bien capitalisée, nous assistons à une continuation de sa stratégie de croissance par acquisitions. Son potentiel de développement en Suisse est aujourd’hui limité et l’essentiel des opportunités d’acquisitions se trouve à l’étranger. Dans cette tendance la part des ventes hors Suisse a subi une forte progression d’environ 44%.

Malgré des résultats 2016 tout à fait corrects, l’entreprise ne prévoit qu’une faible croissance organique pour l’année en cours de l’ordre de 1.5%. Cette prévision se confirme en ce début 2017 avec les premiers éléments dénotant d’une tendance positive mais sans euphorie. Les ventes en Europe sont un peu sous pression et le marché suisse s’affiche stable par rapport à 2016.

Bien qu’Emmi bénéficie de solides fondamentaux et d’un taux d’endettement inférieur à celui du secteur, le titre est valorisé de manière plutôt élevée à près de 23 fois les bénéfices 2017. Techniquement, le cours du titre bute sur la résistance à CHF 675 / 680.-. L’ensemble de ces éléments plaident en faveur d’un repli du cours à partir des niveaux actuels.

Achat en cas de repli dans la zone CHF 570.-

Nike (ISIN : US6541061031, prix : USD 53.36)

La société a publié un chiffre d’affaires trimestriel (Q317) en hausse de 5%, à USD 8.43 mrds, légèrement au-dessous du consensus. Le bénéfice par action (USD 0.68) était par contre nettement au-dessus des attentes (USD 0.53).

La marge brute d’exploitation (44.5%) s’est affichée en repli par rapport à 45.9% il y un an. Celle-ci a été affectée par une hausse du coût des matières premières, un contexte de taux de change défavorable et l’octroi de rabais importants sur les prix de vente. Les perspectives prévoient une hausse du chiffre d’affaires dans toutes les régions, avec une expansion des marges à l’international. Mais le marché nord-américain reste un défi, avec une stagnation des ventes et des stocks encore excédentaires, bien qu’en diminution.

La concurrence entre marques s’intensifie, notamment dans le marché du basketball aux Etats-Unis, et on observe une modification des préférences des consommateurs. Nike s’engage à mieux gérer l’offre de nouveaux produits en investissant dans l’innovation, avec une réduction de la durée du cycle de création et en accélérant les ventes directes en ligne.

Le programme de rachat d’actions en cours, encore USD 8.4 mrds restant, est un facteur de soutien du cours boursier.

Garder, objectif : USD 62.-

 

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