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13/05/2019

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Les marchés actions touchés par des salves de tweets

2. Le PIB allemand devrait augmenter ce premier trimestre 2019

 

Pas de progrès dans les négociations USA-Chine

Les négociations avec la délégation chinoise se sont terminées sans une ombre de progrès, Washington accusant Pékin d’avoir fait marche arrière sur plusieurs points cruciaux. La menace brandie par les américains, concernant l’imposition de droits de douane sur le reste des importations chinoises, aurait en cas de mise à exécution un impact négatif pour les deux parties. Les nouvelles taxes potentielles concernent des biens comme les ordinateurs, les smartphones et le textile pour lesquels les consommateurs américains sont très dépendants de la Chine. Selon certains calculs, l’effet cumulé sur le PIB chinois pourrait être de l’ordre de -0.3% et de -0.2% sur celui des Etats-Unis, avec une hausse de l’inflation. Les valeurs industrielles et technologiques ont été notamment sous pression. Pour les marchés boursiers, l’érosion de la confiance des investisseurs importe encore plus. Nous gardons cependant une vue constructive en maintenant le scénario d’un accord possible. Les taux d’intérêt très bas contribuent par ailleurs à supporter la valorisation des actions.

A priori, il ne faut pas s’attendre à une amélioration rapide du flux de nouvelles. Les multiples tweets de D. Trump répétant que ça pourrait être bien pire pour le commerce chinois lorsqu’il sera réélu en 2020 laissent penser qu’il estime que les chinois veulent gagner du temps en attendant l’arrivée d’un éventuel président démocrate. Du côté des bonnes nouvelles, les deux parties semblent vouloir poursuivre les discussions. Une rencontre serait prévue entre le président chinois Xi Jinping et D. Trump lors du sommet du G20 fin juin.

Les indicateurs macro-économiques passent actuellement au second plan face aux aléas des négociations commerciales, mais les chiffres clés, qui seront publiés cette semaine en Chine, devraient tout de même capter l’attention. Ils incluent la production industrielle, les ventes au détail et l’investissement en nouvelles capacités des entreprises. Selon les estimations, la conjoncture chinoise a continué de se stabiliser au début de ce second trimestre.

Selon le consensus, le PIB allemand pour le premier trimestre 2019 devrait augmenter de +0.4%, la faiblesse de la production manufacturière étant compensée par la force des services et de la construction.

 

Uber (ISIN : US90353T1007, prix : USD 41.57)

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Les débuts d’Uber à Wall street ont été timides. La société a perdu plus de 7% pour sa première journée à la Bourse. Sa capitalisation boursière est désormais sous la barre des USD 70 mrds. Uber s’était pourtant déjà montré prudent en fixant son prix de cotation à USD 45.

La société s’est diversifiée récemment. Son avenir ne passe plus seulement par les véhicules avec chauffeurs (VTC) qui ont fait sa renommée mondiale. Uber a fait des services de vélos et de trottinettes électriques un de ses principaux axes de développement. Ces investissements dans la micro mobilité s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à offrir un bouquet complet de services au sein d’une seule application.

Les performances de la société sont impressionnantes. L’an passé, le chiffre d’affaires a dépassé USD 11 mrds (en hausse de plus de 40%). Mais le groupe a de la peine à être rentable. Uber a dégagé une perte d’USD 3 mrds en 2018, un peu inférieur aux USD 4 mrds de l’année précédente. La perte a encore atteint USD 1 mrd au premier trimestre de cette année.

La difficulté à atteindre la rentabilité reste une source d’incertitude, alors que la société n’est pas très rassurante sur ses perspectives de bénéfice à court terme.

 

PostNL (ISIN : NL0009739416, prix : EUR 1.85)

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La société postale de hollande dispose de 70% de part de marché aux Pays-Bas et a fait une offre de reprise en février dernier sur son principal concurrent local Sandd. La transaction n’est pas encore autorisée par les autorités mais si elle devait aboutir la part de marché du groupe passerait alors à quasiment 100%. L’activité de PostNL est divisée en deux segments contribuant à part égale au chiffre d’affaires, à savoir :

  1. La distribution de courrier pour laquelle le groupe dispose du mandat de service universel de la part de l’Etat (segment en repli partout en Europe)
  2. La distribution de colis qui progresse grâce à l’impulsion du développement du e-commerce.

PostNL dispose également de filiales à l’étranger et particulièrement en Belgique où son réseau de distribution de colis couvre 100% du territoire.

Les résultats du 1er trimestre étaient mitigés mais les perspectives pour l’année ont été confirmées. La valorisation du titre est exceptionnellement faible à 5.5 fois les bénéfices 2019 (50% inférieur à sa valeur moyenne des cinq dernières années) et le ratio de valeur d’entreprise sur EBITDA est inférieur à 4 fois (20% inférieur à sa moyenne sur 5 ans). Le groupe verse également un dividende de plus de 12%.

Le titre fait partie de notre liste d’achat.

 

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