Contact

09/10/2023

Flash boursier

L’essentiel en bref

 USD/CHFEUR/CHFSMIEURO STOXX 50DAX 30CAC 40FTSE 100S&P 500NASDAQNIKKEIMSCI Emerging Markets
Dernier0.910.9610'837.594'144.4315'229.777'060.157'494.584'308.5013'431.3430'994.67937.34
Tendance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
%YTD-1.58%-2.69%1.01%9.25%9.38%9.06%0.57%12.22%28.33%18.78%-1.99%

(valeurs du vendredi précédant la publication)

 

Rebond des marchés d’actions américains

Les marchés d’actions américains ont rebondi à la faveur de signes de ralentissement de l’activité économique malgré la bonne tenue du marché de l’emploi. A l’inverse, les valeurs européennes ont pâti d’une situation économique sous pression.

Les rendements obligataires ont légèrement progressé. Le taux 10 ans US s’établit désormais à 4.80%, le Bund allemand, quant à lui, revient vers le niveau de 2.90%.

Aux Etats-Unis, l’activité manufacturière pour le mois de septembre, en contraction durant onze mois consécutifs, a rebondi plus fortement qu’anticipée. Ainsi, l’indice ISM manufacturier est ressorti à 49.0 contre 47.6 le mois précédent. Ces chiffres soulignent la résilience de l’économie américaine. D’autre part, après un recul de 2.1% en juillet, les commandes à l’industrie ont enregistré un rebond de 1.2% en août. A la suite de ces publications, plusieurs membres de la Fed ont laissé entendre que la période de taux élevés pourrait se prolonger.

En ce qui concerne le marché du travail, le nombre d’offres d’emploi a progressé au mois d’août. En effet, les ouvertures de postes ont atteint 9.61 millions témoignant de tensions persistantes sur le marché ce qui pourrait également inciter la Réserve fédérale américaine à maintenir ses taux à un niveau restrictif afin de peser sur l’offre de postes.

Cependant, le secteur privé américain n’a créé que 89’000 nouveaux emplois au mois de septembre, soit son plus faible rythme depuis janvier 2021, selon l’enquête mensuelle ADP.

Le nombre d’inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis a augmenté moins que prévu lors de la semaine du 25 septembre, ressortant à 207’000 contre 210’000 attendu.

En revanche, l’économie américaine a généré 336 000 emplois non agricoles au mois de septembre, un nombre très largement supérieur aux attentes du marché de 150’000. Toutefois, la bonne nouvelle est venue de la publication du salaire horaire moyen en ralentissement à +0.2% en septembre, soit une progression sur un an de 4.2%, contre des prévisions en moyenne respectivement de +0.3% et +4.3%. Enfin, le taux de chômage a légèrement augmenté à 3.8% de la population active alors que l’on prévoyait 3.7%.

En Europe, après une forte baisse de 11.3% en juillet, les commandes industrielles allemandes ont rebondi de 3,9% en août par rapport au mois précédent en données corrigées des variations saisonnières. La comparaison sur trois mois a montré que les commandes ont augmenté de 4.9% au cours de la période de juin à août par rapport aux trois mois précédents.

Le ralentissement généralisé observé de l’économie de la zone euro, couplé à une modération de l’inflation dans les mois à venir pourrait inciter la Banque centrale européenne (BCE) à mettre un terme à son processus de resserrement monétaire.

Dans ce contexte, l’indice du S&P 500 finit la semaine en légère hausse de 0.48% alors que l’indice technologique du Nasdaq rebondi de 1.60%. L’indice Stoxx 600 Europe, recule, quant à lui, -1.17%.

 

Le pétrole – flambée au 3e trimestre

Le cours du pétrole a connu une hausse spectaculaire durant le 3e trimestre 2023 (+30% entre les bas de juillet et fin septembre). Cette progression peut s’expliquer par plusieurs facteurs.

Tout d’abord, la réduction annoncée par les membres de l’OPEP+ de la production à leur réunion du mois de juin (sous l’impulsion de l’Arabie Saoudite et de la Russie qui ont réduit leur production de près de 1.3 millions de barils par jour), puis confirmée lors du Monitoring Committee Meeting du 4 octobre dernier. Cette réduction a été partiellement contrebalancée par les augmentations de productions de pays hors du bloc (USA, Guyane, Brésil, Canada, Norvège)

De son côté la demande reste étonnamment résiliente, emmenée dans le sillage d’une consommation robuste aux US et dans les pays de l’OCDE dont le niveau de consommation globale renouait avec la croissance au 2e trimestre 2023, après deux trimestres de contraction. La demande chinoise est aussi plus forte qu’attendue malgré les incertitudes liées à la santé de son économie. Pour l’année 2023, la croissance de la demande mondiale semble en bonne voie pour atteindre un niveau historiquement élevé de 102.2 millions de barils par jour.

Finalement, les stocks se sont fortement amenuisés, passant sous la moyenne des 5 dernières années en juin. Une tendance qui semble se confirmer sur juillet et août.

Pour la fin de l’année 2023, l’OPEP va probablement maintenir ses réductions de production jusqu’à la fin de l’année en attendant que leurs effets se soient totalement déployés.

La flambée des cours semble largement entraînée par la demande, nous ne voyons pas le cours du baril dépasser durablement les USD 100. La demande devrait finalement fléchir au fur et à mesure du ralentissement des principales économies.

 

Télécharger le Flash Boursier en format PDF

 

Ce document, purement informatif, se base sur des informations récoltées auprès de sources considérées comme fiables et à jour, sans garantie d’exactitude ou d’exhaustivité. Les marchés et produits financiers sont par nature sujets à des risques de pertes importants qui peuvent s’avérer incompatibles avec la tolérance au risque du lecteur. Les performances passées reflétées cas échéant dans ce document ne sont pas des indicateurs de résultats pour le futur. Ce document ne constitue pas un conseil ou une offre d’achat ou de vente de titres ou de quelque produit financier que ce soit à l’intention du lecteur et n’engage ainsi en aucun cas la responsabilité de la Banque. La Banque se réserve le cas échéant le droit de s’écarter des avis exprimés dans ce document, notamment dans le cadre de la gestion des mandats de ses clients et de la gestion de certains placements collectifs. La Banque est une banque suisse soumise à la surveillance et à la réglementation de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Elle n’est ni au bénéfice d’une autorisation, ni surveillée par un régulateur étranger. Par conséquent, la diffusion de ce document hors de Suisse, comme la vente de certains produits à des investisseurs résidents ou domiciliés hors de Suisse, peuvent être soumis à des restrictions ou à d’éventuelles interdictions en vertu de lois étrangères. Il incombe au lecteur de se renseigner quant à son statut à cet égard et de respecter les lois et règlements qui le concernent. Nous vous conseillons de consulter des conseillers professionnels qualifiés notamment en matière juridique, financière et fiscale pour déterminer votre position par rapport au contenu de la présente publication.