Contact

21/10/2019

Flash boursier

L’essentiel en bref

 USD/CHFEUR/CHFSMIEURO STOXX 50DAX 30CAC 40FTSE 100S&P 500NASDAQNIKKEIMSCI Emerging MArkets
Dernier0.991.109'965.493'579.4112'633.605'636.257'150.572'986.208'089.5422'492.681'024.02
Tendance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
%YTD0.39%-2.50%18.22%19.26%19.65%19.14%6.28%19.12%21.92%12.38%6.03%

 

En résumé :

1. Baisse du commerce mondial

2. Bons chiffres des grandes banques aux USA

 

La saga du Brexit continue

Le Brexit a dominé l’actualité, suite au pacte entre le premier ministre britannique Johnson et l’Union européenne concernant un parcours de sortie de l’UE. Les valeurs bancaires et la livre sterling ont notamment réagi positivement. Le vote favorable a été perdu de peu, le Parlement demandant une prorogation pour pouvoir approuver entre temps toute la législation. L’incertitude reste mais un nouveau referendum semble peu probable, l’opposition travailliste étant divisée.

Sur le front de la guerre commerciale sino-américaine, il y a beaucoup de flou concernant sur quels points exactement portaient l’accord. Pékin s’engagerait à acheter pour plus de 50 milliards de dollars de produits agricoles, ce qui représente deux ans des importations habituelles. La route est longue mais ce qui importe c’est que les deux pays poursuivent les discussions.

Du côté conjoncturel, le ralentissement du volume du commerce mondial (1.1% prévu par le FMI) a des effets évidents, sur l’Allemagne en particulier. Les exportations japonaises souffrent aussi, en chute de -5.2% sur un an en septembre. Les indicateurs PMI manufacturiers de la zone euro sortiront jeudi. Une amélioration est attendue à 46.2 en octobre, mais on reste au-dessous de la limite d’expansion (50). Les ventes au détail américaines sont en chute de -0.3% sur un mois et la production industrielle a baissé de -0.4%, mais la grève chez General Motors y serait pour beaucoup. Le PIB chinois pour le troisième trimestre 2019, à 6% sur un an, soit le plus faible rythme de hausse depuis les années 90 a choqué. Si on se penche toutefois sur les détails, la contribution de la consommation à la croissance progresse (60.5% contre 55.2% au second trimestre). C’est ce que veulent les autorités. La production industrielle a avancé de 5.8% en septembre et il reste de la place pour plus de stimulus monétaire car l’accélération des prix est confinée aux denrées alimentaires (porc).

La saison des résultats a débuté et, mis à part quelques avertissements sur bénéfices dévastateurs en Europe (Renault, Danone), les chiffres sont en moyenne supérieurs aux attentes. Ceux des grandes banques américaines (JP Morgan et US Bank surtout) et la remontée des taux longs sont encourageants pour le secteur. Dans un contexte de ralentissement économique, les politiques accommodantes des banques centrales devraient continuer de soutenir les valorisations des marchés actions. Aux Etats-Unis, les attentes d’inflation ont baissé, ce qui plaide en faveur de nouvelles coupes de taux par la Fed.

 

Nestlé SA (ISIN : CH0038863350, prix : CHF 103.12)

Nestlé

 

Nestlé a publié un résultat globalement conforme aux attentes avec une croissance organique de 3.7%, portée par les Etats-Unis et la forte croissance des pays émergents (excepté la Chine) sur les neuf premiers mois de l’année.

Toutes les catégories de produits ont enregistré une croissance positive, soutenue particulièrement par les produits pour animaux domestiques et le café, qui devraient permettre d’atteindre un résultat opérationnel de CHF 20 milliards, malgré une baisse des prix sur le café en Europe.

Seule ombre au tableau est le secteur des eaux en bouteille dont les ventes ont décliné de 0.5%, suite à une saison estivale décevante en Europe. Afin de mieux répondre à l’évolution des préférences des consommateurs, une restructuration s’impose. L’entité Nestlé Waters est née en 1992 suite à l’acquisition de Perrier et regroupe une cinquantaine de marques. Le but de la restructuration est d’avoir une gestion locale de l’activité, et non plus globale, en devenant une unité d’affaire stratégique pour atteindre une croissance en ligne avec le secteur (5-7% par année).

Nestlé a validé ses objectifs pour 2019, avec une croissance organique de 3.5% et une marge opérationnelle de 17.5%. 

La multinationale a d’ailleurs annoncé un programme de rachat d’actions et/ou superdividende pour 20 milliards de francs. Le programme sera financé d’une part par la vente de la filiale Skin Health (produits dermatologiques), pour 10.2 milliards de francs, et par la forte capacité du groupe à générer du Cash-Flow.

 

Télécharger le Flash Boursier en format PDF

 

Ce document, purement informatif, se base sur des informations récoltées auprès de sources considérées comme fiables et à jour, sans garantie d’exactitude ou d’exhaustivité. Les marchés et produits financiers sont par nature sujets à des risques de pertes importants qui peuvent s’avérer incompatibles avec la tolérance au risque du lecteur. Les performances passées reflétées cas échéant dans ce document ne sont pas des indicateurs de résultats pour le futur. Ce document ne constitue pas un conseil ou une offre d’achat ou de vente de titres ou de quelque produit financier que ce soit à l’intention du lecteur et n’engage ainsi en aucun cas la responsabilité de la Banque. La Banque se réserve le cas échéant le droit de s’écarter des avis exprimés dans ce document, notamment dans le cadre de la gestion des mandats de ses clients et de la gestion de certains placements collectifs. La Banque est une banque suisse soumise à la surveillance et à la réglementation de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Elle n’est ni au bénéfice d’une autorisation, ni surveillée par un régulateur étranger. Par conséquent, la diffusion de ce document hors de Suisse, comme la vente de certains produits à des investisseurs résidents ou domiciliés hors de Suisse, peuvent être soumis à des restrictions ou à d’éventuelles interdictions en vertu de lois étrangères. Il incombe au lecteur de se renseigner quant à son statut à cet égard et de respecter les lois et règlements qui le concernent. Nous vous conseillons de consulter des conseillers professionnels qualifiés notamment en matière juridique, financière et fiscale pour déterminer votre position par rapport au contenu de la présente publication.