Contact

04/05/2020

Flash boursier

L’essentiel en bref

 USD/CHFEUR/CHFSMIEURO STOXX 50DAX 30CAC 40FTSE 100S&P 500NASDAQNIKKEIMSCI Emerging MArkets
Dernier0.971.069'629.402'927.9310'861.644'572.185'901.212'912.438'889.5520'193.69924.94
Tendance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
%YTD-0.24%-2.57%-9.30%-21.82%-18.02%-23.52%-21.76%-9.85%-0.93%-14.64%-17.02%

 

En résumé :

1. Brusque coup de frein à Wall Street

2. Chiffres en forte baisse attendus aux USA

 

Tensions commerciales USA-Chine : le retour

Pour les marchés boursiers, l’aspect le plus marquant de la semaine dernière a été le brusque coup de frein à Wall Street, en chute de presque 3% le 1er mai, du fait de perspectives considérées comme décevantes données par les grandes valeurs technologique, comme Apple ou Amazon, pour le prochain trimestre. Il faut dire qu’en avril la récupération des indices, par rapport au creux du mois de mars, aura été significative. Le S&P 500 s’est envolé de 12.7% reprenant la moitié de sa baisse, l’Eurostoxx600 de 6.7% et le SPI de 5.2%. L’essentiel du rebond a été lié aux efforts budgétaires et monétaires ainsi qu’à l’idée que la pandémie Covid-19 aurait atteint un pic des nouveaux cas confirmés. Le marché probablement s’interroge maintenant sur la soutenabilité de ce rebond. Les craintes sur l’économie mondiale se multiplient car elle pourrait se détériorer si de nouveaux cas resurgissent en masse suite au déconfinement.

Par ailleurs, c’est une nouvelle crise entre Washington et Pékin sur qui porter le blâmé concernant l’origine du Coronavirus. Selon les déclarations du Secrétaire d’Etat Michael Pompeo sur ABC TV, la paternité du coronavirus reviendrait bien à un laboratoire de Wuhan avec pour but de prendre avantage sur le reste du Monde. Les américains envisagent des mesures de rétorsion commerciales avec de nouvelles taxes et rappellent que, selon la phase 1 de l’accord de l’an dernier, les Chinois doivent acheter des biens US. Si on repense aux tensions sur les marchés financiers provoquées par la guerre commerciale, on pourrait maintenant s’attendre à pire.

En attendant que la « phase 2 » montre ses effets sur la conjoncture économique, le doute s’installe. Témoin, l’effondrement du cours du pétrole qui se poursuit. Les chiffres publiés sont très mauvais avec la consommation des ménages aux Etats-Unis en baisse de 7.6% au premier trimestre et une forte chute des indicateurs manufacturiers. Avec la possibilité d’un vaccin pour le Covid-19 à plus d’un an d’échéance, le rétablissement de l’économie n’est pas clair et dépend de comment se déroulera la relaxation des mesures de distanciation sociale.

Du coté des résultats, 55% des compagnies du S&P500 ont reporté et en moyenne ils ressortent de 2.5% inférieurs aux attentes. La chute du bénéfice de -16% sur un an est vertigineuse mais biaisée par certains secteurs comme les compagnies aériennes ou les pétrolières. Pour le second trimestre, une contraction de 13% des bénéfices est attendue par le consensus. Vendredi sortiront les chiffres de l’emploi américain pour avril. Les attentes sont pour -22 millions avec un taux de chômage grimpant à 16%, un niveau sans précédent.

 

Microsoft (ISIN : US5949181045, prix : USD 174.70)

Microsoft a publié un chiffre d’affaires d’USD 35 mrds pour son troisième trimestre fiscal 2020 à fin mars, soit une hausse de 15% sur un an. Le bénéfice d’exploitation est ressorti à USD 13 mrds, en progression de 25%, soit USD 1.40 par action net. 

Dans cet environnement de confinement lié à la lutte contre l’expansion du Covid-19, la compagnie a en fait enregistré deux ans de transformation digitale en seulement deux mois. Certaines activités ont pâti avec notamment un ralentissement de la publicité sur LinkedIn et le moteur de recherche Bing. Mais le segment Cloud Intelligent, qui inclus Azure, a très bien performé. Les revenus sont passés d’USD 9.65 mrds, au troisième trimestre 2019, à USD 12.28 mrds, soit 27% de hausse. Les seules ventes d’Azure ont progressé de 59%.

Les perspectives données pour le prochain trimestre sont assez conservatrices, avec un chiffre d’affaires qui devrait se situer dans la fourchette des USD 35.85-36.80 mrds. Microsoft anticipe un ralentissement de la demande de licences de la part des PME. Il ne devrait pas y avoir d’amélioration de la dépense publicitaire sur LinkedIn, du fait de la faiblesse du marché de l’emploi. Les dépenses devraient augmenter avec l’investissement dans le Cloud et l’engineering. 

Mais Microsoft a un modèle de revenus récurrents et une large gamme de produits que les clients sont enclins à demander dans cette situation de pandémie. Les outils de productivité (Office 365), les solutions d’infrastructure hybride cloud (Server et Azure) ainsi que le portefeuille de produits adaptés au travail/jeux à domicile (Windows, Surface et Xbox live) devraient gagner des parts de marché. Il faut s’attendre à ce que les entreprises accélèrent la migration vers le cloud, une tendance qui devrait soutenir la croissance pour les années à venir. 

 

Graph. 1.

 

 

Ce document, purement informatif, se base sur des informations récoltées auprès de sources considérées comme fiables et à jour, sans garantie d’exactitude ou d’exhaustivité. Les marchés et produits financiers sont par nature sujets à des risques de pertes importants qui peuvent s’avérer incompatibles avec la tolérance au risque du lecteur. Les performances passées reflétées cas échéant dans ce document ne sont pas des indicateurs de résultats pour le futur. Ce document ne constitue pas un conseil ou une offre d’achat ou de vente de titres ou de quelque produit financier que ce soit à l’intention du lecteur et n’engage ainsi en aucun cas la responsabilité de la Banque. La Banque se réserve le cas échéant le droit de s’écarter des avis exprimés dans ce document, notamment dans le cadre de la gestion des mandats de ses clients et de la gestion de certains placements collectifs. La Banque est une banque suisse soumise à la surveillance et à la réglementation de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Elle n’est ni au bénéfice d’une autorisation, ni surveillée par un régulateur étranger. Par conséquent, la diffusion de ce document hors de Suisse, comme la vente de certains produits à des investisseurs résidents ou domiciliés hors de Suisse, peuvent être soumis à des restrictions ou à d’éventuelles interdictions en vertu de lois étrangères. Il incombe au lecteur de se renseigner quant à son statut à cet égard et de respecter les lois et règlements qui le concernent. Nous vous conseillons de consulter des conseillers professionnels qualifiés notamment en matière juridique, financière et fiscale pour déterminer votre position par rapport au contenu de la présente publication.