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15/06/2020

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Ton pessimiste de la Fed

2. Les actions allemandes bien positionnées

 

Peur du Covid-19 : le retour

Les investisseurs perdent quelque peu de leur optimisme pour une reprise conjoncturelle rapide, mise en doute par une série de statistiques économiques pas florissantes et le ton assez pessimiste concernant les perspectives économiques du président de la Fed J. Powell à l’issue du comité monétaire mercredi dernier. La Banque mondiale prévoit un repli de -5.2% de l’économie globale cette année et les élections américaines approchent, ce qui augmente l’aversion au risque. Vu le rebond continu des places boursières et des actifs risqués observé depuis mi-mars, ces prises de bénéfices ne sont toutefois pas surprenantes. En attendant les Européens poursuivent l’assouplissement des mesures restrictives et des déplacements et il est peu probable qu’une fermeture de l’activité se produise aux Etats-Unis. Dans ce contexte, les actions allemandes nous semblent bien positionnées pour profiter de la réouverture des économies. C’est le pays où le stimulus budgétaire mis en place est le plus important en termes de PIB (40%).

La semaine écoulée a été noire, avec un fort repli enregistré sur les principaux indices boursiers, un effondrement des valeurs bancaires, un élargissement des spreads de crédit et un décollage de la volatilité vers 40. Les craintes d’une « seconde vague » de contaminations au Covid-19 au niveau mondial, avec des nouveaux foyers déclarés dans les capitales chinoise et japonaise et dans quatre grands Etats américains continuent de peser sur la tendance. Les cas chinois du week-end, une soixantaine, qui ont entraîné un confinement très localisé autour de Pékin, sont cependant à mettre en perspective dans une population de 1.5 milliards d’habitants. Aux Etats-Unis, les Etats les plus problématiques sont la Californie, le Texas, la Floride et l’Arizona, avec plus de 16’000 nouvelles contaminations. Mais dans l’ensemble, il y a une stabilisation.

Les membres du FOMC ont voté à l’unanimité pour le maintien du statut quo sur les taux d’intérêt américains, proches de zéro, jusqu’à fin 2021. Nous ne pensons pas à penser à remonter les taux, dixit J. Powell. Les injections de liquidités vont se poursuivre au rythme d’USD 150 mrds/mois. Mais selon la banque centrale américaine, l’économie ne pourra se remettre que lentement. Une baisse de la production industrielle de -6.5% est prévue en 2020 avec un taux de chômage de 9.3% en fin d’année. Le discours de J. Powell qui s’exprimera au Congrès ces mardi et mercredi sera très suivi, à la recherche de précisions sur comment il envisage la reprise économique.

Les données économiques s’avèrent encore faibles. La production industrielle européenne a chuté de -17.1% en avril. En Chine, la production industrielle a rebondi de +4.4% en mai, au-dessous des attentes, après un gain de 3.9% en avril. Les ventes au détail étaient cependant en baisse de 2.8%.

 

Marché européen : le DAX en bonne posture

Le rebond des marchés, observé en mai, a favorisé l’indice qui regroupe les 30 valeurs-phares du marché allemand, le DAX, qui figure en tête des indices sur 2020 avec le SMI. 

L’optimisme quant à la reprise de l’économie, suite au déconfinement, donne un coup de pouce aux valeurs cycliques qui avaient fortement chuté en mars. Mais concernant l’Allemagne spécifiquement, c’est son programme de soutien à l’économie, sans précédent, qui est encourageant. 

En effet, étant très réputée pour sa faible propension à l’endettement et pour son souci de maintenir un budget équilibré, l’Allemagne est aujourd’hui le pays dont les mesures fiscales annoncées, par rapport au PIB, sont les plus importantes. Effectivement, le stimulus fiscal établi représente environ 40% du PIB allemand ! En comparaison, le Japon et l’Italie se situent aux alentours des 30%, et l’Angleterre, la France, les États-Unis, l’Espagne et la Chine sont au-dessous de 20% (cf. graphique). 

Parmi les gagnants de ce regain d’intérêt figurent notamment Deutsche Bank et les constructeurs automobiles Daimler et BMW.

 

Graph. 1.

 

 

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