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19/10/2020

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Possibilité de nouveaux lock-down d’activité partiels

2. Poursuite de la reprise en Chine

 

En attendant une dose de stimulus budgétaire et une dose de vaccin

Sur la semaine écoulée, la résurgence des cas de Covid-19 a dominé l’actualité, surtout dans les pays qui semblaient avoir maîtrisé la pandémie. Les principaux marchés boursiers continuent d’être turbulents, avec cette explosion des contagions et la possibilité toujours plus concrète de nouveaux lock-down d’activité partiels (couvre- feu instauré à partir de 21h dans neuf agglomérations en France) dans diverses parties du monde. Les hospitalisations et le nombre de décès restent toutefois inférieurs à la précédente vague, le virus se propageant à des personnes plus jeunes et résistantes. L’approche des élections présidentielles américaines et le manque d’accord entre démocrates et républicains concernant le montant et les modalités des mesures de soutien budgétaire à prendre ajoutent à la volatilité liée aux publications de résultats. Ceux des grandes banques américaines la semaine dernière se sont avérés en moyenne au-dessus des attentes des analystes du fait d’une hausse des recettes de négoce sur titres et d’une bonne gestion des coûts.

Un accord sur le plan de stimulus budgétaire cette semaine pourrait être un catalyseur pour les marchés alors que la société pharmaceutique Pfizer espère une homologation de son vaccin en novembre. A en juger par la progression de l’indice élargi Russell 2000, qui depuis quelques semaines performe mieux que l’indice S&P500, les investisseurs escomptent une victoire de J. Biden avec à la clef un ample plan de stimulation favorable aux petites et moyennes entreprises. A pratiquement 15 jours de l’élection, le candidat Démocrate regrouperait 66% des intentions de vote selon l’évolution des mises sur les sites de paris en ligne. Le débat entre D. Trump et J. Biden de ce jeudi est très attendu.

Du côté des chiffres économiques, les ventes au détail se sont inscrites en hausse de 1.9% sur un mois en septembre, le double des attentes. La conjoncture US se redresse un peu mieux que prévu même si les inscriptions hebdomadaires au chômage ont repris une tendance ascendante, s’établissant à 898’000 contre 825’000 anticipés.

L’économie chinoise a été la première à être touchée par la pandémie de Covid-19. Les mesures de Pékin pour limiter les contaminations et remettre la croissance vers sa trajectoire ont porté leurs fruits. Le PIB a accéléré au 3e trimestre à 4.9% en base annuelle, légèrement au-dessous des attentes de 5.2%. La force des ventes au détail, +3.3% en septembre, et la belle progression de la production industrielle, +6.9%, augurent d’une poursuite de la reprise. Le marché boursier chinois, avec une performance depuis le début de l’année (+16% pour l’indice CSI 300) qui rivalise avec celle des valeurs de croissance américaines, devrait continuer de progresser.

A un moment particulièrement préoccupant en Europe pour la courbe des contagions, il faudra voir si la BCE (discours de C. Lagarde ce lundi après-midi) est prête à prendre de nouvelles mesures monétaires.

 

LVMH (ISIN : FR0000121014, prix : EUR 432.60)

Le numéro un mondial du luxe, le groupe LVMH, a présenté des résultats meilleurs qu’attendu au troisième trimestre et a ainsi réduit l’effet négatif de la pandémie sur son chiffre d’affaires. Le groupe a fait preuve d’une bonne résilience avec une amélioration sensible des tendances par rapport au premier semestre, notamment avec le retour de la croissance dans ses activités de mode et maroquinerie et des ventes de cognac.

Avec la fermeture des boutiques et des sites de production dans la plupart des pays, LVMH a connu un recul de ses ventes de 27% au premier semestre. Celles-ci se sont améliorées ce dernier trimestre, avec une reprise dans toutes les régions, surtout en Asie (+13%) et aux Etats-Unis (-4%) et grâce à l’afflux de ventes en ligne. Le chiffre d’affaires du 3e trimestre s’élève donc à EUR 11.9 mrds, -10% par rapport au 3e trimestre de l’année dernière, et doit cette reprise principalement aux marques Louis Vuitton et Christian Dior de sa division Mode et Maroquinerie (EUR 5.9 mrds sur le 3e trimestre).

La première capitalisation boursière française totalise alors 30.3 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de l’année, soit une baisse de 21% et une reprise encourageante en Chine principalement.

Le groupe n’a pas communiqué sur son litige avec le joaillier américain Tiffany. Les deux sociétés sont en pleine rupture de fiançailles après que LVMH a contesté le prix convenu avant la pandémie. Rappelons que le 28 septembre, ce dernier a déposé ses conclusions auprès de la Cour de Justice du Delaware et que le procès est prévu le 5 janvier prochain.

 

Graph. 1.

 

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