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24/07/2017

Flash boursier

L’essentiel en bref

 USD/CHFEUR/CHFSMIEURO STOXX 50DAX 30CAC 40FTSE 100S&P 500NASDAQNIKKEIMSCI Emerging markets
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En résumé :

1° Volatilité sur les marchés financiers
2° Appréciation de l’EUR

Une Normalisation de politique monétaire se profile à l’horizon

Au terme de sa réunion à Frankfort, la Banque centrale européenne (BCE) est arrivée aux mêmes conclusions que son homologue américaine la Réserve fédérale (Fed) il y a quatre ans : la situation économique s’améliorant, la normalisation de la politique monétaire se profile à l’horizon. Pour les marchés financiers des deux côtés de l’Atlantique, l’approche d’une politique monétaire plus conventionnelle – donc normalisée – ne sera pas sans conséquences.

Bien que le discours de l’argentier européen soit resté accommodant, les mots de son président, Mario Draghi, ont quelque peu semé la confusion sur les marchés financiers mondiaux. En effet, à l’instar de la réunion à Sintra, le manque de clarté de l’ancien banquier de Goldman Sachs, qui semble vouloir jouer la montre face à la persistante faiblesse de l’inflation, a mené à de mauvaises interprétations des acteurs économiques.

Se disant satisfait de l’évolution de l’activité économique européenne, le conseil des gouverneurs de la BCE estime toutefois que les stimulations monétaires demeurent nécessaires. Cette apparente contradiction – entre une activité économique plus vigoureuse et le maintien de politique monétaire accommodante – s’est rapidement traduite en volatilité sur les grandes places financières. Finalement, le sentiment positif sur l’Europe a prédominé et conduit à une forte appréciation de la monnaie unique.

Alors que le FMI réduit les perspectives de croissance des Etats-Unis, la Fed tiendra sa cinquième réunion de l’année ce mercredi. Durant celle-ci elle laissera très certainement les taux inchangés. Au vu des publications économiques décevantes des derniers mois, la probabilité d’une troisième hausse de taux est tombée en dessous de 50%. De surcroit, l’argentier américain fournira davantage d’information quant à la stratégie de réduction du bilan et pourrait même annoncer une date spécifique à laquelle débuterait le processus de diminution des actifs.

Par ailleurs, les grandes entreprises du secteur de la technologie telles que Google, Facebook et Amazon publieront leurs résultats. Sans nul doute, l’annonce des chiffres témoignera de la dominance continue d’un des plus importants secteurs de l’économie américaine. En effet, ce dernier compte à présent pour 1’600 milliards de USD de valeur boursière, une augmentation de 450 milliards de USD par rapport à l’année dernière. Malgré le fait que cette impressionnante croissance mène quelque analyste à parler de phénomène de bulle, la plupart s’accorde à dire que cette évolution représente un changement structurel de l’économie.

Credit Suisse Group AG (ISIN : CH0012138530, prix : CHF 14.24)

La société espère terminer en 2018 son plan de restructuration débuté en 2016. Le travail de fond mené par Tidjane Thiam est caractérisé par un renforcement de son capital, le règlement de ses charges héritées du passé et une réduction de la voilure de son activité de banque d’investissement.

Dans son plan stratégique 2018-2020, la direction est focalisée sur la création de valeur en se recentrant sur les activités les plus profitables, notamment sur la gestion de fortune. Nous en saurons davantage lors de la journée des investisseurs au quatrième trimestre.

L’environnement pour les valeurs bancaires s’améliore grâce à la remontée des taux qui permet une amélioration mécanique des marges. Pour Credit Suisse spécifiquement, la visibilité s’améliore au fur et à mesure que le recentrage de ses activités progresse. Ceci devrait apaiser l’incertitude autour du numéro deux bancaire suisse, et dès lors permettre une progression du cours. L’entreprise publiera ses résultats trimestriels ce vendredi.

Achat, objectif : CHF 16.50.

Microsoft (ISIN : US5949181045, prix : USD 73.79)

L’innovation sur les plateformes dématérialisées a permis à Microsoft de battre les attentes du consensus sur de nombreux segments pour le quatrième trimestre de son exercice 2016-2017. Le chiffre d’affaires a bondi de 13% à USD 23.4 mrds. Le réseau social LinkedIn, racheté fin 2016, a contribué à hauteur d’USD 1.1 mrds. Le bénéfice a plus que doublé pour se situer à USD 6.5 mrds, soit 98 cents de dollar par action, nettement au-dessus des attentes.

Les ventes du logiciel Office 365 ont notamment progressé de 43%. Dans le stockage de données à distance, le Cloud computing, avec la plateforme Azure à destination des entreprises, le chiffre d’affaires s’est envolé de 97%. Azure est plus petit que le produit concurrent d’Amazon, AWS, leader dans ce domaine, mais connait une plus forte croissance.

La prévision d’une augmentation des dépenses d’exploitation et d’un déclin des marges peut décevoir à court terme. Nous restons cependant acheteurs sur attente d’accélération du profit et de génération de free-cashflow à plus long terme.

Acheter, objectif : USD 80.-

 

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