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06/11/2017

Flash boursier

L’essentiel en bref

 USD/CHFEUR/CHFSMIEURO STOXX 50DAX 30CAC 40FTSE 100S&P 500NASDAQNIKKEIMSCI Emerging markets
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En résumé :

1° Situation de plein-emploi aux Etats-Unis
2° Résultats exceptionnels de la BNS

 

Continuité au sein de la Fed

La nomination de Jerome Powell comme nouveau directeur de la Réserve fédérale (Fed) a rassuré les marchés sur la continuité de la politique monétaire américaine dans les prochaines années. Le successeur de Janet Yellen est en effet déjà membre du directoire depuis 2012 et il a jusqu’à présent totalement voté dans le même sens que la présidente. Ainsi, il partage la vue d’une remontée très graduelle des taux d’intérêt et d’une réduction progressive de la taille du bilan de la Fed, tout en veillant à largement approvisionner les marchés en liquidités. Par ailleurs, il est également favorable à une certaine déréglementation du système bancaire, se faisant l’écho de Donald Trump. Toutefois, il reste plus modéré que le président sur ce sujet, ce qui ne déplait pas aux investisseurs qui n’apprécient que modérément les extrêmes.

Cette nomination suivait la réunion planifiée de la Fed dans laquelle les autorités monétaires ont confirmé qu’une hausse des taux directeurs, d’un quart de point, était toujours dans les cartes pour décembre. Deux jours plus tard, la publication des chiffres de l’emploi confirmait la bonne santé de l’économie en affichant une nouvelle réduction du taux de chômage à 4.1%, un niveau qui peut être assimilé à une situation de plein-emploi aux Etats-Unis. Suite à cette publication, la probabilité accordée à une hausse des taux en décembre a progressé à 92%.

Si cette nomination a retenu l’attention des medias cette semaine, l’actualité n’en a pas moins été brulante autour du globe. À commencer par l’annonce du Venezuela de sa volonté de réunir ses créanciers en vue de discuter une éventuelle restructuration de la dette du pays, dont les réserves de change ont fondu et qui peine à remplir ses obligations depuis que le cours du pétrole s’est divisé par deux. L’impact d’un défaut du Venezuela serait minime, mais nous rappellerait que les marchés ne sont pas sans risques.

Conformément à nos attentes, les résultats de la BNS sur les neuf premiers mois de l’année ont été exceptionnels. Si le bénéfice de l’institution est devenu très volatil, en raison de la taille du bilan, les CHF 33.7 mrds engrangés depuis le début de l’année viennent s’ajouter aux CHF 84 mrds de fonds propres que la BNS détenait à la fin 2016. Ces fonds propres dépassant maintenant les CHF 100 mrds offrent un solide coussin de sécurité à notre Banque nationale et représentent une excellente nouvelle pour la Confédération et les cantons qui pourront compter sur de solides distributions à l’avenir, même si les montants sont plafonnés jusqu’en 2020.

Credit Suisse (ISIN : CH0012138530, prix : CHF 16.14)

Après l’UBS la semaine passée, c’est au tour du Credit Suisse de publier ses résultats trimestriels. Alors que le bénéfice net bat les attentes de près de 8%, c’est du côté de la réduction des coûts que l’entreprise impressionne le plus. Credit Suisse parvient à réduire ses dépenses d’exploitation plus vite et de manière plus marquée que prévu. L’objectif de réduire les charges en dessous de CHF 18.5 mrds est largement dans les cordes et le seuil des CHF 17 mrds à horizon fin 2018 semble de plus en plus réaliste.

Le management montre que la nouvelle stratégie est non seulement payante mais également crédible à long terme, comme le prouve la réduction du discount que la société affichait de manière historique par rapport à UBS. On notera cependant que les entrées d’argent frais, bien que supérieures en pourcent à celles d’UBS, se sont faites partiellement aux dépens des marges.

La forte hausse du cours (+25% depuis juin) et l’importante corrélation que les deux bancaires affichent avec les taux à 10 ans, nous laissent penser que la marge de progression est désormais réduite, surtout en l’absence d’un scénario de hausse des taux longs.

Le potentiel du titre est désormais limité, à reconsidérer à l’achat légèrement en dessous du niveau de CHF 14.-

Samsung (ISIN : US796058882, prix : USD 1’252.-)

La société a plus que doublé ses bénéfices au 3e trimestre grâce à la forte performance des ventes de ses puces-mémoires. Le groupe a dégagé entre juin et septembre un bénéfice net d’USD 10 mrds, soit le meilleur résultat trimestriel de son histoire.

La demande pour les modèles Galaxy S8 et Note 8 continue d’être solide mais c’est bien sa division semi-conducteurs qui fait le succès de la société. Sur le trimestre, 70% des profits opérationnels ont été générés par ce segment.

Le groupe est désormais le plus grand producteur mondial de mémoires NAND et DRAM.

L’explosion des volumes de données traitées par les smartphones et le cloud ont généré un besoin de mémoires flash dans les appareils connectés et les serveurs de Big Data. Ces besoins de stockage devraient continuer de croître avec le besoin en intelligence artificielle et les véhicules autonomes.

Le titre s’est très bien comporté et affiche une performance de plus de 65% depuis le début de l’année.

A ce stade, nous recommandons de prendre une partie des bénéfices.

 

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