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27/11/2017

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1° Premier anniversaire de Trump à la présidence
2° La confiance aux USA est au plus haut

 

Une semaine américaine

Minutes de la Réserve fédérale, Thanksgiving et Black Friday, la semaine passée aura été rythmée par les Etats-Unis. A ce propos, profitons d’évoquer la signification de ce Black Friday qui a, au même titre que Halloween, envahi l’Europe. Ce jour désigne le moment dans l’année où les commerçants passent des chiffres rouges aux chiffres noirs. Il fallait à l’époque près de 11 mois de ventes pour couvrir tous les frais de l’année et c’est au soir de cette journée, qui suit le Thanksgiving et marque le début des ventes de Noël, que les commerçants devenaient bénéficiaires. Le Red Thursday lancé par Media Markt cette année est peut-être un clin d’œil à cette tradition.

Aux Etats-Unis toujours, novembre marque le premier anniversaire de l’élection de Donald Trump à la présidence du pays. Sa cote de popularité est au plus bas avec moins de 40% des votants approuvant son action et au dehors des Etats-Unis ses actions semblent parfois incompréhensibles. Toutefois, Donald Trump a réussi à stimuler l’économie et les marchés financiers en dopant la confiance des consommateurs. La croissance dépasse les 3% et le chômage est au plus bas à 4.1% et continue de baisser. Un résultat obtenu à grand coup de menaces protectionnistes, de relance de l’exploitation du charbon et du pétrole et gaz de schiste sur fond de sortie des accords de Paris. Ceci sans compter le soutien massif à l’industrie de l’armement. Le tour de vis pour freiner l’immigration (-40% depuis son arrivée) et la relocalisation d’entreprises sur sol américain favorisent l’emploi. Le mouvement pourrait même s’accélérer avec le passage de l’imposante coupe d’impôt qui doit encore être votée par le Sénat et les tentatives multiples de dérégulation à travers l’ensemble des secteurs de l’économie, notamment le système bancaire.

En résumé, son action est pleinement tournée vers la création d’emplois par la stimulation de l’économie privée, et ceci à n’importe quel prix. Pollution, retour à un certain protectionnisme, risque d’augmentation massive du déficit budgétaire, prise de risque trop importante sur les marchés financiers ou par les banques, ne sont que des conséquences résiduelles qui n’ont guère d’importance pour la nouvelle administration. Mais jusqu’à présent, le pari semble réussi. La confiance des américains est au plus haut, ils consomment, investissent et ont regagné un certain sentiment de puissance. Une attitude qui soutient la croissance de l’économie et permet à l’indice Standard & Poor’s de voler de record en record...

Swatch Group AG (ISIN : CH0012255151, prix : CHF 365.-)

Les chiffres des exportations horlogères sortis la semaine dernière confirment une reprise du secteur. C’est plus précisément depuis le mois de juillet que les ventes ont rebondi. À un tel point que Nick Hayek croit même pouvoir atteindre l’objectif fixé de 7 à 9% de progression du chiffre d’affaires sur l’année.

Au niveau des régions, c’est l’Asie qui progresse le plus, principalement Hong Kong et la Chine. Une aubaine pour Swatch, qui y génère 58% de ses ventes. Les problèmes de stocks trop nombreux à Hong Kong s’estompent, ce qui devrait pousser les commandes, également au vu de l’attractivité des nouveaux modèles du groupe proposés pour cette fin d’année.

La compagnie n’ayant pas fait d’ajustement à sa structure de coûts lorsque la demande était faible, une reprise de celle-ci permettra aussi à Swatch d’augmenter ses marges au travers du levier opérationnel. Le bilan de l’entreprise est sain avec plus de CHF 1 milliard de liquidités et une dette presque inexistante.

Acheter, objectif : CHF 400.-

Volkswagen AG (ISIN : DE0007664005, prix : EUR 169.10)

La société a relevé ses objectifs de ventes pour 2020 grâce notamment à la demande croissante pour ses nouveaux modèles de SUV. Le premier constructeur automobile mondial anticipe désormais un chiffre d’affaires 2020 supérieur de plus d’un quart à celui, record, d’EUR 217 milliards enregistré en 2016.

L’entreprise a également annoncé un plan d’investissement massif de 34 milliards d’euros sur cinq ans. Ce montant sera consacré aux véhicules électriques, à la conduite autonome, aux nouveaux services à la mobilité et à la numérisation. La majorité ira à l’électrification et à l’hybridation de tous les modèles.

Alors que les programmes concernant les véhicules électriques étaient auparavant des initiatives isolées, le Dieselgate, qui a éclaté en septembre 2015, a bouleversé la donne. Depuis un an, les constructeurs rivalisent d’annonces. Mais les programmes sont rarement chiffrés et aucun n’atteint le montant annoncé par Volkswagen.

Le titre se rapproche désormais de son niveau antérieur au scandale des moteurs diesel truqués.

Garder, objectif : EUR 190.-

 

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