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03/04/2018

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. La volatilité est de retour

2. Chiffres économiques en Europe inférieurs aux attentes

Un premier trimestre difficile

Le premier trimestre 2018 vient de se terminer pour les marchés financiers. En 2017, l’euphorie a dominé l’environnement, peu de choses pouvaient venir brouiller une atmosphère positive. Mais cela a désormais bien changé. La volatilité est en hausse et le scénario de la ruée vers l’or semble passer progressivement. Alors que la croissance reste extrêmement robuste, les investisseurs deviennent de plus en plus sensibles aux éléments de données individuels en raison de l’environnement macroéconomique inachevé.

Pour mettre les événements récents en perspective, la fourchette de trading d’une journée du Dow Jones a atteint en moyenne 550 points au cours des derniers jours de bourse du trimestre. En 2017, elle n’était que de 70, et seuls trois jours sont sortis du lot avec plus de 300 points. Une des causes est attribuée au secteur de la technologie qui a récemment été mis sous pression en raison de mauvaises nouvelles.

La volatilité est donc de retour et elle restera, probablement, élevée. Le conflit commercial opposant les États-Unis au reste du monde continuera à occuper les investisseurs. Mais des incertitudes plus préoccupantes comme les développements décevants sur le front macroéconomique commencent également à susciter des inquiétudes. En particulier, les derniers chiffres économiques de la Zone euro ont été bien inférieurs aux attentes. Les indices PMI européens ont nettement reculé globalement. Même s’ils se situent encore bien au-dessus du seuil d’expansion, l’élan s’est considérablement affaibli.

Le comportement opposé des marchés des obligations d’État n’a pas surpris. Les réactions des marchés obligataires avaient été plutôt modérées depuis l’augmentation significative de la volatilité début février. Les rendements ont fortement réagi cette semaine. Les obligations du Trésor américain à dix ans ont cassé leur fourchette de négociation serrée et leur rendement est de nouveau tombé vers 2.75%, soit une baisse d’environ 20 points de base par rapport à leur sommet de 2.95% de cette année.

Dans ces circonstances, un portefeuille bien diversifié reste la meilleure option compte tenu de l’incertitude sur les marchés financiers.

Givaudan (ISIN : CH0010645932, prix : CHF 2’176.-)

Le spécialiste en parfums et arômes rachète le français Naturex en deux étapes pour un montant total d’EUR 1.29 mrds. Le premier versement sera d’EUR 522 mios et permettra l’acquisition des 40% premiers pourcents du capital. Le solde sera repris plus tard dans l’année.

Naturex est spécialisé dans la production et la vente d’ingrédients naturels à destination des secteurs agroalimentaire et cosmétique. Cette reprise devrait permettre à Givaudan de se profiler comme un des leaders mondiaux du segment. Toutefois le prix d’acquisition d’EUR 135.- par action est très élevé et représente une prime de 40% sur la valeur du groupe français avant l’opération. La reprise étant financée par la dette, la note de crédit de Givaudan devrait en pâtir quelque peu.

Cette reprise fait sens à moyen/long terme lorsque les marges du français se rapprocheront de celles, substantiellement plus élevées du groupe suisse. Le titre Givaudan est relativement cher à plus de 26 fois les bénéfices. Cette reprise ne devrait apporter son effet bénéfique qu’à moyen terme.

Dans l’intervalle, Givaudan ne présente pas d’intérêt particulier et nous attendrions un retour du prix dans la zone CHF 1’850/1’900.- pour envisager un achat.

Tesla (ISIN : US88160R1014, prix : USD 252.48)

La société traverse une passe difficile, le titre a corrigé de plus de 25% depuis le 12 mars. L’obligation émise en août dernier est tombée à 87% du pair, au plus bas depuis son émission, portant son rendement à 7.6%. L’agence de notation Moody’s a décidé d’abaisser leur note à Caa1, en raison des problèmes de production du Modèle 3 et d’un risque de manque de liquidités. Moody’s a prévenu que le constructeur devrait lever plus d’USD 2 mrds de fonds supplémentaires.

Tesla a dû revoir ses objectifs de production à la baisse. 5’000 véhicules par semaine devaient être produits fin 2017 et 10’000 fin 2018. Maintenant, il est prévu d’en produire seulement 2’500 par semaine d’ici la fin du mois et 5’000 par semaine à partir de juillet. De plus, le Model 3 n’a encore jamais été bénéficiaire et Tesla a annoncé un rappel de 123’000 véhicules Model S, victimes d’un problème de corrosion sous certaines conditions climatiques. Pour couronner le tout, la société est sous le coup d’une enquête de la part des autorités américaines suite à un accident mortel ayant impliqué une Tesla X.

Après avoir longtemps cru aux promesses de production avancées par Elon Musk, les investisseurs voient désormais le verre à moitié vide. D’autant que des concurrents, comme Jaguar, Porsche, BMW ou Audi, préparent l’arrivée de leurs bolides électriques.

Rester à l’écart.

 

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