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09/04/2018

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Nouvelle vague de volatilité

2. Hausse du spread des « investment grade »

 

La volatilité s’étend aux obligations d’entreprises

Les marchés boursiers ont subi une autre vague de volatilité la semaine passée. L’indice Dow Jones aux Etats-Unis s’est négocié dans une fourchette de près de 1’300 points en une seule journée. Les investisseurs sont préoccupés par les tensions commerciales qui ont de nouveau éclaté entre les États-Unis et la Chine.

On peut constater que la volatilité du marché des actions est en train de contaminer les obligations des entreprises. Nous observons une modeste hausse du spread de crédit des obligations « investment grade » par rapport aux bons du Trésor. Ce spread désigne l’écart de taux actuariel entre une obligation émise par une entreprise et un emprunt d’Etat. Le rendement compense les investisseurs pour les emprunts plus risqués.

Alors que l’élargissement peut parfois être alarmant, par exemple sur la détérioration des fondamentaux, nous n’avons pas observé de mouvements similaires dans les spreads de crédit des obligations plus risquées (spéculatifs). Si ce n’est pas fondamental, alors qu’est-ce ? Les nouvelles émissions obligataires ont été très actives. Il y avait également à financer des grandes opérations de fusions et acquisitions où les investisseurs ont fait preuve d’une certaine prudence sur les prix qu’ils paient. Evidemment, le potentiel de craintes de guerre commerciale a également eu son impact étant donné que les sociétés de première qualité ont tendance à avoir une plus grande exposition aux revenus internationaux que leurs contreparties spéculatives plus petites, qui tendent à être plus centrées sur les États-Unis.

Comme nous n’avons pas observé de stress significatif des spreads des obligations pour les entreprises spéculatives, les investisseurs prudents devraient être rassurés pour le moment. Il s’agit toutefois d’un indicateur que nous continuerons de surveiller pour détecter des éventuels signes de dégradation. Le rendement moyen sur l’indice « Bloomberg Barclays USD Baa Investment Grade » dépasse la barre des 4% pour la première fois depuis janvier 2016. Le rendement est devenu plus attrayant pour les investisseurs.

 

Burckhardt Compression (ISIN : CH0025536027, prix : CHF 310.40)

La société est un des leaders de la fabrication de compresseurs à pistons à destination des industries du raffinage pétrolier, du transport de gaz, de la chimie ainsi que celle du traitement de l’air. Le groupe veut désormais renforcer et développer les services et déployer ceux-ci également sur les produits fournis par des tiers. Ce secteur d’activité devrait voir sa contribution aux revenus du groupe fortement progresser à horizon 5 ans.

Cette diversification, en dehors de la fabrication et la vente de compresseurs, permettra de compenser la stagnation observée sur son marché primaire (pétrole et gaz). Les marges devraient également être favorablement affectées. Le groupe peut compter sur la qualité de ses produits dans un marché où les barrières à l’entrée sont élevées et où la fiabilité des compresseurs est déterminante pour sa clientèle cible.

Burckhardt dispose d’un bilan solide mais la phase de consolidation actuelle pourrait se prolonger quelque peu.

Techniquement, tout retour dans la zone CHF 280.- constituerait une opportunité d’achat.

 

Spotify Technology (ISIN : LU1778762981, prix : USD 147.90)

Spotify, le plus grand service d’écoute de musique en streaming (lecture instantanée) a été introduit en bourse mardi dernier à un niveau de référence d’USD 132.-. Depuis sa création en 2006, la société suédoise a levé près d’USD 2.5 mrds auprès de divers investisseurs.

La société détient une position forte par rapport à ses concurrents (Apple, Amazon, Google) grâce à son échelle et à la personnalisation du service. Fin 2017, le nombre d’abonnés à son service payant premium (à un prix attractif d’USD 9.99 par mois) se situait à 71 millions et le nombre d’usagers actifs était proche de 160 millions dans le monde.

L’exposition aux marchés émergents, avec une population jeune, et la tendance croissante vers l’écoute de musique en ligne devraient permettre un flux de revenus stable avec une multiplication par deux du nombre d’utilisateurs à horizon 5 ans.

Spotify n’est pas encore rentable, mais des initiatives sont prises pour optimiser les marges. Elle réinvestit dans la technologie et pour gagner des parts de marchés. Elle devrait arriver à générer un profit d’exploitation vers 2020.

Acheter, objectif : USD 170.-

 

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