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14/05/2018

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Hausse temporaire de l’USD

2. L’inflation ralentit en Europe mais elle augmente aux USA

Un dollar plus ferme ?

Le consensus pour le dollar au début de l’année était clair pour la plupart des experts : il va continuer à perdre de la valeur en 2018, comme lors des deux premiers mois. Tout semblait s’opposer au billet vert comme les déficits jumeaux croissants dans le budget de l’Etat et dans le commerce extérieur américain avec un président aux actions erratiques.

Après avoir atteint un plus bas à CHF 92.20 le 15 février 2018, le dollar s’échange en effet aujourd’hui à 8% au-dessus contre le CHF. Les prévisions des analystes doivent être reconsidérées. Le dollar s’échange en effet aujourd’hui à 8% plus haut contre le franc suisse. En principe, il n’y a pas de déclencheur spécifique de ce redressement régulier et puissant de la devise américaine. Il s’agit juste d’un rassemblement de bonnes nouvelles avec un dollar qui était techniquement survendu. En particulier, certains hedge funds ont profité de cette situation de survente du dollar et ont augmenté leurs positions tactiques. Les investisseurs avec un horizon à plus long terme n’ont pas participé à cette vague d’achats.

La monnaie unique européenne a notablement corrigé contre dollar. En Europe, la reprise économique a perdu considérablement d’élan ces derniers mois. Cela s’applique non seulement aux retardataires parmi les pays de la zone euro, mais aussi au moteur de la reprise : l’industrie allemande. Dans la zone euro, l’inflation ralentit et elle augmente aux Etats-Unis. En conséquence, la BCE est susceptible de relâcher la politique monétaire plus longtemps, ce qui affaiblit l’euro, et avec elle la BNS qui dépend de facto des exigences de Francfort. En plus, le risque politique italien refait surface ce qui n’est pas en faveur de l’euro.

En fait, tous ces facteurs perturbateurs sont vraisemblablement intégrés dans le cours actuel. La hausse du billet vert est temporaire, car il s’agit d’une correction. Nous ne pensons pas que les investisseurs doivent se préparer à un dollar plus ferme à moyen terme avec un maintien de la dynamique haussière.

Jusqu’à présent le mandat de Donald Trump l’a éloigné des accords internationaux et il a montré peu de perspicacité pour participer à de tels accords. Cependant, le sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, confirmé pour le 12 juin à Singapour, est un élément positif. Il va donner l’occasion au président de démontrer qu’il peut conclure des accords qui ont échappé aux précédentes administrations américaines pendant des décennies.

Sika (ISIN : CH0000587979, prix : CHF 8’130.-)

Fin des hostilités dans l’épopée de Sika puisque un compromis a finalement été trouvé entre la famille héritière Burkard, le groupe français Saint-Gobain et la société Sika. En 2014 Saint-Gobain avait tenté de reprendre le contrôle de Sika en rachetant les 16% du capital appartenant à la famille héritière, bénéficiant ainsi de facto des 52% des droits rattachés à cette participation. La guerre juridique qui en a résulté aura duré trois ans, mais elle s’achève avec le nouvel accord trouvé la semaine passée.

Saint-Gobain reprendra la participation de la famille Burkard à un prix plus élevé qu’initialement prévu (le cours du titre ayant doublé depuis le début du conflit), puis une partie en reviendra directement à la société Sika (environ 6% du capital). Saint-Gobain détiendra au final environ 10% du capital et ne disposera pas de siège au conseil d’administration.

Le titre s’envole sur la nouvelle qui lève toute les incertitudes pesant aussi bien sur la structure du groupe que sur la marche des affaires. Le cours boursier revient flirter avec les plus hauts atteints en janvier 2018. La nouvelle est très bien accueillie par les investisseurs et la direction confirme dans la foulée ses objectifs de croissance des ventes d’environ 7% par an. Beaucoup de bonnes nouvelles sont déjà inclues dans le prix.

Sika est une très bonne société mais le cours boursier est peut-être un peu trop cher à ces niveaux.

Ishares PHLX Semiconductor ETF (ISIN : US 4642875235, prix : USD 183.20)

Les semi-conducteurs ont de plus en plus d’applications au-delà de l’informatique traditionnelle. On observe une transition du hardware vers plus de software, une activité fort profitable et moins cyclique. L’orientation est aussi vers une concentration croissante de cette industrie, avec nombre d’opérations de fusion-acquisitions.

Selon les prévisions, le secteur devrait encore enregistrer une progression élevée, de l’ordre de 9-12% pour 2018, avec une augmentation de la demande des marchés clés de l’électronique (PC et tablettes, smartphones, automobile). La croissance des mémoires et des circuits logiques devrait notamment bondir aux Etats-Unis.

Globalement, les sociétés de semi-conducteurs (comme Intel, AMD ou Nvidia) ont publié des résultats dépassant les attentes au premier trimestre et ont relevé leurs perspectives. Les marges bénéficiaires sont en hausse. La performance des titres individuels peut cependant être très volatile avec d’importantes variations de prix sur de courtes périodes. L’ETF Ishares Semiconductor offre à cet égard une bonne diversification.

Acheter, objectif : USD 210.-

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