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02/07/2018

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Soulagement des investisseurs après les tests de la Fed

2. Sous-performance des titres défensifs suisses

Stress tests de la Fed

La Réserve fédérale américaine (Fed) a effectué la semaine dernière des « stress tests » sur le secteur bancaire. Toutes les banques ont réussi la première étape du test de résistance, centrée sur l’évaluation du niveau des fonds propres dans l’hypothèse d’une récession sévère. La deuxième étape était focalisée sur la planification des banques en matière de fonds propres. Une seule banque a échoué, la Deutsche Bank pour laquelle le test a révélé « des faiblesses significatives » dans sa filiale américaine. A l’occasion de cette série de tests, les résultats de six banques étrangères, comme l’UBS et le Credit Suisse, ont été rendus publics pour la première fois. Les décisions de la Fed, suite aux tests, ont soulagé les investisseurs après une baisse de treize jours consécutifs du secteur financier de l’indice S&P 500.

Dans son communiqué, la Fed contraint certaines des plus grandes banques de Wall Street à maîtriser des plans ambitieux de distribution de liquidités aux actionnaires. Dans les heures qui ont suivi le test, plus de vingt entreprises ont annoncé comment elles allaient récompenser leurs investisseurs au cours des quatre prochains trimestres. Par exemple, Wells Fargo prévoit d’augmenter les paiements de plus de 70% à environ USD 33 mrds, tandis que JP Morgan a signalé une augmentation de 16% à USD 32 mrds. Par contre, la Fed n’a pas donné de bonnes nouvelles pour tout le monde. En effet, le régulateur a déclaré qu’il rejetait les propositions initiales de certaines sociétés comme Goldman Sachs, Morgan Stanley et American Express qui voulaient faire des paiements encore plus élevés aux actionnaires.

En Suisse, les titres défensifs ne se comportent pas comme attendu en affichant une sous-performance par rapport à leurs concurrents européens depuis le début de l’année. Les actions défensives ont été touchées par les révisions à la baisse des bénéfices malgré des ratios d’évaluation relativement faibles, tels le cours/bénéfice et le cours/valeur comptable. Si les tensions commerciales et les marchés émergents venaient à perturber la croissance du PIB mondial, nous pensons que les actions suisses pourront faire leur retour sur les écrans radar des investisseurs.

Novartis (ISIN : CH0012005267, prix : CHF 75.28)

Plusieurs nouvelles d’importance sur Novartis ont été publiées la semaine passée.

  1. La plus grande étude jamais menée sur la migraine publiée par le groupe suite à l’homologation en mai, de son médicament l’Aimovig, aux USA. L’étude fait ressortir une baisse de productivité de 50% des personnes souffrant de migraines, élément qui permettra de négocier favorablement le remboursement du médicament par les assurances maladie.
  2. Annonce du spin off d’Alcon, rachetée par Novartis à Nestlé en 2008. Cette nouvelle avait déjà filtré dans la presse mardi. Ce désinvestissement avait été évoqué à plusieurs reprises comme une « option » par le groupe. Novartis et Alcon pourront ainsi se focaliser sur leurs business respectifs.
  3. Novartis annonce un plan de rachat de 2.6% de son capital qui sera achevé fin 2019. Ce plan est plus que largement financé par le désinvestissement dans la joint-venture avec Glaxo SimthKline ayant récemment généré plus de CHF 12 mrds.

Avis de la gestion : à 13.7 fois les bénéfices 2019, Novartis est encore chère en regard de la concurrence (Roche 12.8 / Sanofi 11.8). Le cours boursier est au même niveau qu’en janvier 2001 ! Le secteur pharma a sous-performé de plus de 20% le marché dans son ensemble en Europe comme aux USA sur les deux dernières années. Cette contre-performance est largement attribuable à la pression sur les prix des médicaments. Tendance qui devrait perdurer.

Nike (ISIN : US6541061031, prix : USD 79.68)

La société a annoncé des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Le numéro un mondial des vêtements et chaussures de sport a tiré parti d’une rafale de lancements de nouveaux produits. Nike a renoué avec la croissance aux Etats-Unis, son premier marché, en dépit de l’offensive d’Adidas sur le marché américain. Les ventes ont crû de 3% sur cette période, un retour en force salué par les marchés avec un bond de plus de 10% du titre. Le bénéfice net du groupe est ressorti à plus d’USD 1.1 mrds sur la période, en hausse de 13%. La Chine a tiré la croissance du groupe. Les ventes y ont bondi de 35% à USD 1.5 mrds sur le dernier trimestre.

L’an dernier, la marque à la virgule a réduit le nombre de ses distributeurs pour augmenter ses marges et a commencé à vendre directement ses produits sur Amazon ou Instagram pour faire face à la concurrence d’Adidas. La division « Nike Direct » qui comprend les ventes en ligne et les magasins propres, a vu ses ventes grimper de 12% avec une hausse de 25% pour l’e-commerce et de 4% pour les « Nike store ».

Nike a revu ses prévisions à la hausse avec une croissance annuelle attendue désormais dans le haut de la fourchette initiale. L’entreprise a également dévoilé un nouveau programme de rachat d’actions d’USD 15 mrds sur quatre ans.

Garder, objectif : USD 90.-

 

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