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30/07/2018

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Rebond des indices boursiers

2. Possible resserrement de politique de la Banque du Japon

L’espoir de trêve commerciale pousse les indices boursiers

Essayant de désamorcer le conflit commercial entre Washington et Bruxelles qui s’est traduit par des taxes douanières punitives réciproques, le président de la Commission européenne Jean- Claude Juncker et le président américain Donald Trump se sont accordés pour ne pas annoncer de nouvelles sanctions.

Ceci a soulevé les espoirs de trêve et conforté les investisseurs. Il est encore tôt pour parler des pos­sibilités mais le fait que les parties se disent prêtes à faire une pause dans l’escalade et travailler en­semble pour aller vers une réduction des barrières douanières est encourageant. La perspective de suppression des taxes à l’importation de véhicules européens par les Etats-Unis était notamment tout ce dont l’indice DAX avait besoin pour rebondir. On estime que le secteur emploie plus de 800’000 personnes en Allemagne.

Les taxes sur l’acier et l’aluminium seront éven­tuellement aussi réexaminées. Les places bour­sières mondiales ont aussi été dynamisées par les mesures de relance économique annoncées par le gouvernement chinois.

La Banque centrale européenne (BCE) maintient le cap d’un resserrement progressif de sa politique monétaire, estimant qu’il est prématuré d’être ras­suré par une trêve dans le conflit commercial. Son patron, Mario Draghi, n’a pas précisé le moment d’une hausse de taux. Se bornant à répéter que les taux d’intérêt resteront bas aussi longtemps qu’il le faudra pour assurer un niveau d’inflation en zone euro durablement proche de 2%. L’euro a été pénalisé par les signaux accommodants lan­cés par la BCE.

La croissance économique américaine s’est ac­célérée au deuxième trimestre à 4.1% annualisé et le premier trimestre a été révisé en hausse. La consommation privée a contribué largement à cette performance.

La réserve fédérale (FED) se réunira mercredi et aucun changement de politique n’est attendu par le consensus. Par contre la possibilité d’un resser­rement de politique par la banque du Japon (BOJ) qui pourrait ajuster ses objectifs de taux mardi et d’un plan de stimulation budgétaire qui prendrait le relai a fait les gros titres. Avec un ratio dette/PIB supérieur à 200% la question serait comment le financer.

Nestlé SA (ISIN : CH0038863350, prix : CHF 81.36)

Fin juin nous relevions la dépression qui touchait les Blue Chips suisses, qui étaient délaissées par les investisseurs. La publication des résultats de Nestlé sur le premier semestre aura permis de faire un point de situation sur l’évolution de la stratégie du géant alimentaire. Les résultats font état d’une croissance des ventes sur la période de 2.3% à CHF 43.9 milliards, ce qui était meilleur qu’attendu.

Les bons chiffres des ventes traduisent une amélioration sensible sur les marchés d’Amérique du Nord et de Chine. Le segment de la nutrition infantile affiche d’excellents résultats dans toutes les régions du monde, notamment grâce au lancement de nouveaux produits.

Les efforts opérés sur l’efficacité opérationnelle et les restructurations commencent à payer. Nestlé se dit être en bonne voie pour atteindre ses objectifs de marge à horizon 2020. Nous saluons les progrès du cours de l’action en bourse et gardons notre conviction intacte.

Ce titre fait partie de nos investissements en mandat.

Facebook (ISIN : US30303M1027, Prix USD 174.89)

Facebook a été sévèrement sanctionné par les mar­chés suite à la publication des résultats trimestriels. Le titre a perdu 20%, ce qui correspond à environ 130 milliards de valorisation boursière soit à peu près l’équivalent de la capitalisation d’IBM.

Le chiffre d’affaires est ressorti légèrement en des­sous des attentes à 13.2 milliards de dollars. Il a cependant de quoi faire pâlir la quasi-totalité des entreprises de la planète avec une hausse de 42%. Le groupe pâtit également du ralentissement de la croissance du nombre d’utilisateurs. La nouvelle réglementation européenne pour forcer les réseaux sociaux à mieux protéger les données privées de leurs utilisateurs s’est soldée par un recul d’un million d’utilisateurs en Europe.

Les investissements massifs de Facebook pour ren­forcer la sécurité devraient continuer de peser sur les profits et la croissance au cours des prochains trimestres.Suite à la correction le rendement risque est devenu plus intéressant avec des multiples rai­sonnables. La société continue de générer des chiffres impressionnants avec une croissance des revenus attendus pour cette année de 30% et 25% de croissance des bénéfices.L’application de partage de photos Instagram a désormais atteint le milliard d’utilisateurs et devrait générer plus de 20% du chiffre d’affaires cette année. Le titre pourrait être encore chahuté ces prochains jours mais nous voyons un plancher vers les 150 dollars.

Avis sur le titre: garder.

 

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