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01/10/2018

Flash boursier

L’essentiel en bref

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%YTD0.76%-2.61%-3.13%-2.99%-5.19%3.41%-2.31%8.99%16.56%5.95%-9.54%

En résumé :

1. La Fed a relevé son taux d’intervention

2. Les bourses européennes stagnent

Des marchés européens contrariés par l’annonce du budget italien

La dernière semaine de ce troisième trimestre s’est déroulée à l’instar du schéma adopté depuis le début de cette année, marquée par de fortes disparités de performance entre les marchés mondiaux et les titres. Ces derniers ont nettement tendance à sur-réagir aux bonnes ou mauvaises nouvelles.

La Réserve fédérale (Fed) a relevé comme attendu son taux d’intervention d’un quart de point et guidé vers une nouvelle hausse en fin d’année. Son président, J. Powell, a clairement indiqué vouloir poursuivre le resserrement monétaire en 2019. Ceci est justifié par une économie américaine qui se porte bien et un taux de chômage très faible, à 3.8%. Ce vendredi, le chiffre des créations d’emplois pour septembre est prévu à 138’000.

Les bourses européennes, considérées comme relativement bon marché en termes d’évaluation, continuent de stagner alors que les indices américains atteignent des sommets. Leur performance est pénalisée à tour de rôle par les frictions commerciales avec les Etats-Unis, pesant en particulier sur le secteur automobile, ou par le manque de cohésion des membres de la zone euro, notamment sur le thème de l’immigration ou des dépenses publiques.

En fin de semaine, les tensions sur les taux longs italiens (+27pb sur les obligations gouvernementales à 10 ans à 3.2%) se sont accentuées après l’annonce d’un objectif de déficit public cible de -2.4% en 2019, soit trois fois plus qu’initialement évoqué. Ce plan budgétaire est très controversé au niveau européen et pourrait être rejeté. Les déclarations du gouvernement populiste selon lesquelles un plan d’investissement public massif stimulera la croissance économique, ce qui devrait quelque peu stabiliser voire réduire le ratio dette/PIB du pays (actuellement 132%), laissent dubitatifs.

Les banques européennes continuent par conséquent d’être sous pression, malgré des taux d’intérêt plus élevés qui leur sont en principe profitables.

LONZA (ISIN : CH0013841017, prix : CHF 335.-)

Le fabriquant de spécialités chimiques et biopharmaceutiques tenait sa journée des investisseurs la semaine passée. L’impression qui ressort de sa présentation est bonne. Le groupe dispose de deux plans d’activité : le segment « Pharma&Biotech », qui ne cesse de progresser, et le segment « Ingrédients spéciaux ».

Lonza dispose de deux atouts dans le secteur des bio-médicaments : sa capacité à proposer du sur-mesure aux groupes pharmaceutiques et sa capacité à gérer la complexité croissante des produits. Ces deux atouts lui permettent le maintien dans le segment de marges confortables ainsi que de s’assurer d’une importante barrière à l’entrée. Aujourd’hui, plus de 45% de son chiffre d’affaires découle des produits biologiques et Lonza consent d’importants investissements pour profiter des opportunités de croissance qu’offre le secteur.

La valorisation du titre va de pair avec les perspectives du groupe. Le titre se traite relativement cher à plus de 25 fois les bénéfices 2019 et près de 17 fois la valeur d’entreprise sur l’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement).

Pas d’intérêt à ces niveaux mais tout repli dans la zone des CHF 275.- offrirait une bonne opportunité d’achat.

Nike (ISIN : US6541061031, prix : USD 84.72)

Le fabricant d’articles de sport a annoncé un bénéfice et un chiffre d’affaires supérieurs aux attentes sur le trimestre. Le chiffre d’affaires a progressé de 10% à USD 9.95 mrds, tandis que le bénéfice net a crû de 15% au premier trimestre. Les investisseurs ont toutefois été un peu déçus par la progression modeste des marges.

Globalement, l’équipementier a annoncé des résultats solides. La marque à la virgule a affiché une progression des ventes dans ses quatre régions du monde dont une hausse de 24% en Chine à USD 1.4 mrds.

Nike a bénéficié de sa dernière campagne publicitaire qui a fait polémique. La société avait choisi d’utiliser le visage du joueur de football américain Colin Kaepernik. Celui-ci avait pour habitude de mettre un genou à terre pendant l’hymne national avant les rencontres pour dénoncer les violences policières racistes.

Avec une progression de +35% depuis le début de l’année, le titre affiche la meilleure performance du Dow Jones.

A ces niveaux, nous recommandons de prendre une partie des bénéfices.

 

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