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17/12/2018

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Brexit : absence d’accord de retrait

2. La BCE a réduit ses prévisions de croissance

Les banques centrales s’inquiètent

La première ministre britannique, Theresa May, a survécu à une crise de leadership après un vote de confiance, ce qui la rend immunisée contre un autre défi de son parti conservateur au cours des douze prochains mois. Pour le moment, l’absence d’un accord de retrait acceptable pour le Parlement continuera à peser sur l’activité économique du Royaume-Uni. Le ralentissement de l’économie ne se reflète cependant pas encore sur le marché du travail, avec un chômage stable à 4.1% et des salaires en augmentation en moyenne de 3.3% pour les trois derniers mois par rapport à la même période de l’année dernière. La situation politique au Royaume-Uni reste extrêmement complexe et la monnaie britannique, qui traite au plus bas depuis 18 mois, est un bon baromètre de cette incertitude.

Concernant les taux d’intérêt, la Banque Central Européenne (BCE) a réduit ses prévisions de croissance pour 2019 après que son président, Mario Draghi, a averti que la guerre commerciale et les risques politiques ont assombri les perspectives de l’économie européenne. La BCE semble être un peu plus préoccupée et prédit un ralentissement progressif prévoyant une croissance de 1.7% l’an prochain. Elle a également confirmé qu’elle mettrait fin à son programme d’assouplissement quantitatif (QE) ce mois-ci. Cependant, elle ne prévoit pas d’augmenter les taux d’intérêt «au moins jusqu’à l’été 2019.» La BCE met fin à son programme d’achat d’obligations mis en place début 2015 pour sauver le système bancaire européen et sortir l’Europe de la récession économique. En principe, la mission de la BCE n’est pas encore accomplie selon les commentaires de M. Draghi. Pour cette raison, il reste difficile de s’imaginer voir la BCE monter ses taux d’intérêt en 2019.

La Banque Nationale Suisse (BNS), quant à elle, a maintenu ses taux d’intérêt directeurs et a abaissé ses prévisions d’inflation pour 2019 de 0.8% à 0.5%. Elle a déclaré dans son communiqué que la situation sur le marché des changes reste fragile.

 

Autoneum (ISIN : CH0127480363, prix : CHF 132.40)

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Le fabricant de solutions thermiques et acoustiques pour voitures a rejoint le club de moins en moins fermé des titres s’étant effondré en 2018.

Avec une baisse de 30% vendredi dernier, la performance du titre s’inscrit à -51% depuis le début d’année. La cause de la chute récente réside dans les difficultés opérationnelles de la branche américaine du groupe. La société fait donc un avertissement sur les bénéfices suite à ces difficultés.

La marge d’EBIT est revue à la baisse pour la 2e fois, ayant déjà passé de 7% à 6% récemment. Elle devrait désormais être réduite encore d’un pourcent supplémentaire (sans que ce chiffre ne soit explicite). L’impact sur le bénéfice net serait donc de l’ordre de 15% à 25% pour 2018 et de 15% potentiellement encore en 2019.

Avec ces projections, Autoneum affichera un cours prix/bénéfice aux alentours de 9 fois les bénéfices 2019 (ce qui est très raisonnable) et son dividende, s’il est impacté proportionnellement, devrait se situer dans la zone des 4%. Autoneum dérive 40% de son chiffre d’affaires du marché américain.

 

Pernod Ricard (ISIN : FR000120693, prix : EUR 148.70)

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Le fonds activiste américain Elliott a annoncé une prise de participation supérieure à 2.5% du capital de Pernod Ricard, numéro deux mondial des vins et spiritueux après le britannique Diageo. L’objectif est que la stratégie du groupe soit modifiée pour en extraire une meilleure rentabilité. Il critique également la gouvernance et une culture d’entreprise peu ouverte sur l’extérieur, estimant que la famille Ricard (14.2% du capital et 20.1% des droits de vote) a trop de pouvoir décisionnel.

Pernod Ricard enregistre une forte croissance organique des ventes (+6%) : la marge opérationnelle, malgré sa progression, reste toutefois inférieure à celle de son concurrent Diageo. Mais ce dernier, avec trois fois plus de part de marché, est leader sur le marché US des spiritueux, le plus rentable au monde.

Il y a certes du potentiel d’amélioration de la marge opérationnelle pour Pernod Ricard, via notamment une réduction des coûts de personnel ou des cessions d’actifs. Les mesures en cours pourraient porter la marge d’exploitation de 26% à 28% à horizon 5 ans. Pernod Ricard estime que le choix d’un surinvestissement dans ses marques et marchés clef, la Chine, l’Inde et les Etats-Unis, est essentiel pour créer de la valeur sur le long terme.

Le titre, au plus haut historique, est correctement valorisé à 24 fois les bénéfices 2019. Une OPA sur la société semble peu probable, vu le soutien de son allié le groupe belge Bruxelles Lambert.

 

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