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11/02/2019

Flash boursier

L’essentiel en bref

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En résumé :

1. Zizanie entre la France et l’Italie

2. Ralentissement des indicateurs économiques en Europe

Retour de nervosité sur les marchés

Des doutes se sont à nouveau installés quant à la résolution du contentieux commercial US-Chine et des résultats d’entreprises en moyenne faibles en Europe n’ont guère amélioré l’ambiance sur les marchés boursiers. On peut également se préoccuper du manque de cohésion entre les membres de l’Union. C’est la zizanie entre la France et l’Italie, avec des piques répétées de la majorité italienne contre le président Macron. La fusion entre Alstom et Siemens, pour créer un «Airbus du rail» capable de rivaliser avec les leaders mondiaux n’aura finalement pas lieu.

Une rencontre entre Trump et le président chinois Xi ne pourra vraisemblablement pas se faire avant le 1er mars, échéance prévue pour le passage à la taxation de 25% pour de nombreux produits chinois importés. Une délégation américaine, se rendra toutefois à Pékin cette semaine, ce qui rassure. Des rumeurs de mesures prises contre les fournisseurs chinois d’équipement de télécommunications ont aussi inquiété les investisseurs. L’Europe, quant à elle, semble ne pas vouloir défendre ses intérêts stratégiques. La Commission européenne a en effet mis son veto au projet de fusion entre Alstom et Siemens, y trouvant des conséquences négatives pour les prix et la structuration du secteur. Certes, le groupe chinois CRCC (China Railways Construction Corp) est encore peu présent en Europe, mais il rattrape à grande vitesse son «retard» technologique et prend en attendant des parts de marché.

En Europe, les indicateurs économiques montrent un ralentissement du momentum de croissance avec des perspectives 2019 révisées en nette baisse. En Italie, la progression du PIB serait tout juste à +0.2%, laissant présager une détérioration des finances publiques. Le spread de rendement entre les BTP (obligations gouvernementales italiennes) et le bund allemand se rapproche de 3%. Les commandes manufacturières en Allemagne ont chuté de 7%. Ceci dit, tout n’est pas morose. Les fabricants d’automobiles s’adaptent rapidement aux nouveaux tests d’émissions et les indicateurs de confiance montrent un consommateur plus optimiste que les entreprises. Globalement, l’orientation des banques centrales reste accommodante ce qui devrait soutenir les valorisations boursières. Aux Etats-Unis, la communication stagne entre républicains et démocrates sur le thème du mur avec un risque (faible) de reprise du Shutdown. Mais cela ne semble pas si important pour les marchés financiers.

 

Swisscom AG (ISIN : CH0008742519, prix : CHF 444.-)

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L’opérateur a publié des résultats sur l’année 2018 qui étaient en ligne avec les attentes. Globalement, les chiffres étaient stables par rapport à l’exercice précédent, tant au niveau du chiffre d’affaires (CHF 11.7 milliards) que du bénéfice net (CHF 1.5 milliards). Ces résultats s’inscrivent dans un contexte très difficile pour les opérateurs téléphoniques : compétitivité accrue, marges sous pression, marché saturé. Le maintien du bénéfice net est obtenu grâce à des poches de croissance (comme sa filiale italienne Fastweb) et à un strict programme de réduction de coûts.

Swisscom reste le leader incontesté de la branche en Suisse avec plus de 60% du marché de la téléphonie mobile. Le groupe bénéficie d’une clientèle captive, fidélisée au travers d’offres combinées avantageuses. Fait inhabituel, le géant bleu avance un pion ce mois-ci avec le lancement d’un nouvel abonnement mobile (inOne Mobile Go) qui supprime totalement les frais d’itinérance en Europe, proposé à un prix aujourd’hui imbattable.

La correction du titre sur ces derniers jours porte sa valorisation à 15 fois les bénéfices 2020, ce qui est en ligne avec les concurrents du secteur. L’entreprise a confirmé le maintien du dividende à CHF 22.- pour 2019, conférant au titre un rendement de presque 5%.

 

Alphabet (ISIN : US02079K3059, prix : USD 1’102.38)

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La maison mère de Google a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Le chiffre d’affaires a bondi de 22% à plus de 39 milliards de dollars. Le bénéfice a atteint près de 9 milliards de dollars. Rapporté sur l’ensemble de l’année, le bénéfice atteint 30.7 milliards. C’est plus que ce qu’ont réalisé Amazon et Apple combinés. Toutefois, les dépenses se sont révélées plus élevées que prévu et ont en partie pesé sur la marge opérationnelle qui est passée de 24% il y un an à 21%.

Alphabet a effectué des investissements massifs pour assurer son avenir et diversifier ses revenus. La société doit moderniser ses infrastructures pour rester leader sur les services internet. Google doit également attaquer la position dominante d’Amazon dans le cloud et mettre au point de nouvelles technologies censées lui permettre de dégager des bénéfices, comme les voitures autonomes, la santé et l’intelligence artificielle.

La société a recruté près de 19’000 personnes depuis un an. L’essentiel de cette augmentation d’effectifs répond au développement de Google dans le cloud, un marché en pleine expansion qui devrait encore croître de 30% cette année.

Garder.

 

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