08/05/2017
Flash boursier
L’essentiel en bref
USD/CHF | EUR/CHF | SMI | EURO STOXX 50 | DAX 30 | CAC 40 | FTSE 100 | S&P 500 | NASDAQ | NIKKEI | MSCI Emerging markets | |
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Dernier | 0.99 | 1.09 | 9'016.66 | 3'658.79 | 12'716.89 | 5'432.40 | 7'297.43 | 2'399.29 | 6'100.76 | 19'445.70 | 978.27 |
Tendance | |||||||||||
%YTD | -3.11% | 1.39% | 9.69% | 11.19% | 10.76% | 11.72% | 2.16% | 7.17% | 13.33% | 1.73% | 13.45% |
En résumé :
1° Eloignement du risque politique
2° Marchés financiers confiants
La caresse d’un vent d’optimisme
A bien des égards, le résultat de l’élection présidentielle française restera dans les mémoires comme étant historique. Il signe la fin des anciens clivages traditionnels, incarne le renouvellement du paysage politique et fait souffler un vent d’optimisme sur un pays, trop longtemps divisé, et sur une Europe, dangereusement gangrénée par le manque de volonté politique. Le vote semble aussi marquer une évolution du nexus entre, d’une part, les doutes et, d’autre part, la confiance, décisive pour progresser.
Sans surprise, la caresse de ce vent s’est fait directement ressentir sur les marchés financiers internationaux, à commencer par les bourses asiatiques qui ont ouvert en hausse à l’annonce du scrutin. Plus spécifiquement, l’indice nippon – le Topix – a affiché son plus haut niveau depuis décembre 2015, alors que les États-Unis clôturaient la semaine dernière à un niveau record – suite à la publication de données sur l’emploi. Cependant, des vents contraires ballotent toujours certaines économies. C’est le cas de la Chine sur laquelle souffle actuellement une brise plus froide. Ceci est notamment dû aux annonces de mauvaises données économiques, faisant ainsi grimper les inquiétudes quant à sa stabilité financière.
La monnaie unique, quant à elle, s’est fortement appréciée en fin de semaine dernière sur fond d’anticipations d’une victoire d’Emmanuel Macron, et paraît à présent se stabiliser. Les investisseurs profitent, sans nul doute, d’engranger une partie des gains.
Globalement, les marchés financiers sont confiants et poursuivent ainsi leur phase haussière alimentée, entre autres, par les bonnes perspectives de la croissance mondiale, les résultats encourageants des entreprises ainsi que l’éloignement du risque politique européen. Toutefois, au vu de l’évolution des « spread » de crédit, du niveau anormalement bas de la volatilité et des fortes valorisations boursières, la prudence est toujours de mise.
Finalement, une parallèle intéressante se révèle à l’observation de l’ensemble des éléments politiques, économiques et financiers susmentionnés. Tout comme en France, dans le doute, les bonnes nouvelles ou les bons projets ne suffisent pas pour avancer et progresser. A l’instar d’un projet politique, l’économie mondiale a besoin de confiance, comme les hommes ont besoin d’oxygène et d’espoir.
Swiss RE (ISIN : CH0126881561, prix : CHF 89.45)
Le géant de la réassurance publie ses résultats du 1er trimestre. Bien que ceux-ci s’inscrivent en repli par rapport à la même période 2016, tant les primes encaissées comme le bénéfice net ressortent supérieurs aux attentes.
Le cyclone qui a touché l’Australie en mars devrait coûter près d’USD 350 mios. De manière générale, les sinistres liés aux catastrophes naturelles sont inférieurs à plus de 50% de la moyenne des dix dernières années.
Le groupe fait face à une certaine pression sur les prix, liée à la surcapacité qui prévaut dans le secteur. Swiss Re dispose d’une solide position en fonds propres lui assurant son rating AA.
Son dividende de 5.4% ainsi que son plan de rachat d’actions rendent le titre attractif. Après la correction du cours d’une dizaine de pourcent depuis le début de l’année, le prix s’est quelque peu ressaisi.
Cette configuration favorable devrait permettre au titre de retourner flirter avec la zone de CHF 100.- : acheter.
Alstom (ISIN : FR0010220475, prix : EUR 29.81)
Le groupe, recentré sur les transports après la cession de ses activités d’énergie à General Electric, a annoncé des résultats trimestriels robustes.
Aujourd’hui, les chiffres sont suffisamment solides pour que l’industriel s’autorise à nouveau à verser un dividende (EUR 0.25 par action), une première depuis 2013. Avec EUR 10 mrds de commandes pour la troisième année consécutive, Alstom a maintenant atteint des positions de leader sur l’ensemble des continents.
La société a également confirmé ses objectifs pour 2020 : une croissance organique de 5% par an du chiffre d’affaires et une marge d’exploitation d’environ 7%. Alstom va poursuivre sa stratégie qui consiste à proposer aux clients des systèmes complets, incluant par exemple des systèmes de signalisation ou la maintenance, et pas seulement la vente du seul matériel roulant (tramways, métros ou trains).
Ces activités complémentaires devraient représenter 60% du chiffre d’affaires d’ici 2020. La société a bien assaini son bilan et détient un carnet de commande impressionnant.
Garder, objectif : EUR 32.-
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