Contact

08/05/2023

Flash boursier

L’essentiel en bref

 USD/CHFEUR/CHFSMIEURO STOXX 50DAX 30CAC 40FTSE 100S&P 500NASDAQNIKKEIMSCI Emerging Markets
Dernier0.890.9811'554.244'340.4315'961.027'432.937'778.384'136.2512'235.4128'949.88981.66
Tendance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
%YTD-3.67%-0.86%7.69%14.41%14.63%14.82%4.38%7.73%16.90%10.94%2.64%

(valeurs du vendredi précédant la publication)

 

La Fed et la BCE relèvent ses taux

Les marchés actions ont légèrement baissé la semaine dernière alors que le secteur financier américain a connu un nouvel épisode de volatilité et que la menace d’un défaut sur la dette des Etats-Unis, faute d’accord sur le relèvement du plafond, se rapproche.

La Réserve fédérale américaine a relevé son principal taux d’intérêt de 25 points de base portant, comme attendu, les taux directeurs à 5% et 5.25%. Pour son président, il est prématuré d’affirmer que la campagne de hausse des taux est terminée mais une pause dans le processus parait probable au regard de la dégradation de l’environnement économique. Même si, l’inflation reste actuellement plus de deux fois supérieure à l’objectif moyen terme de 2%.

De son côté, la BCE a relevé jeudi ses taux d’intérêt de 25 points de base, une hausse de moindre ampleur que les précédentes. Le taux de dépôt de la banque centrale est désormais de 3.25%.

Aux Etats-Unis, l’activité économique se maintient. Ainsi, après une baisse de 1.1% en février, les commandes à l’industrie ont augmenté de +0.9% en mars. De leur côté, les livraisons de l’industrie ont enregistré un repli symbolique de -0.1% en variation mensuelle.

De plus, la croissance du secteur tertiaire américain s’est poursuivie au mois d’avril. Ainsi, l’indice ISM des services a progressé comme attendu à 51.9 contre 51.2 en mars. Le sous-indice des nouvelles commandes a cru, quant à lui, à 56.1, après 52.2 le mois précédent, tandis que la composante de l’emploi a reculé à 50.8, contre 51.3 en mars.

Concernant le marché du travail, le secteur privé a créé 296.000 emplois en avril, un chiffre supérieur aux attentes de 150.000. D’autre part, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté la semaine dernière de 13.000 pour atteindre 242.000 contre 229.000 la semaine précédente. L’économie américaine a toutefois créé 253.000 emplois non agricoles au mois d’avril, un nombre largement supérieur au consensus de 160.000 nouveaux postes. Ces données confirment la solidité du marché du travail et confortent le scénario d’un atterrissage en douceur de l’économie envisagé par l’administration.

En Europe, la croissance de l’activité s’est accélérée en avril. La vigueur affichée par les services a plus que compensé le ralentissement de l’industrie manufacturière. L’indice PMI composite, a atteint 54.1, son plus haut niveau en 11 mois, après 53.7 en mars.

En Chine, l’activité dans les services est restée solide en avril à la suite de la réouverture de l’économie post-Covid. L’indice des directeurs d’achat PMI IHS Markit s’est établi à 56.4 points le mois dernier, contre 57.8 en mars.

Dans ce contexte, l’indice du S&P 500 a fini la semaine en baisse de -0.80% alors que l’indice technologique du Nasdaq, est resté stable à +0.07%. L’indice Stoxx 600 Europe, quant à lui, a fini sur un recul de -0.29%.

 

Le dollar en perte de vitesse

Le dollar américain a bénéficié de sa dominance mais est récemment entré dans une phase de dépréciation amplifiée par la dédollarisation de l’économie mondiale.

En effet, le dollar est, encore aujourd’hui, la monnaie de référence du fait de trois éléments :

  • La puissance économique des Etats-Unis, qui lui confère la liquidité
  • La puissance militaire américaine, qui fait du dollar une valeur refuge
  • Son statut de monnaie de réserve et de cotation des matières premières.

Cependant, le billet vert est en perte de vitesse. La principale cause est l’émergence de nouvelles économies qui viennent remettre en question son hégémonie. Le phénomène de dédollarisation est bien réel, de nombreux gouvernements se détournent de la devise américaine.

Sur le long terme la tendance de l’USD contre le CHF sera très vraisemblablement baissière et la perspective de la fin du cycle de resserrement de la Fed devrait contribuer à cet affaiblissement.

 

Graph. 1.

 

Télécharger le Flash Boursier en format PDF

 

Ce document, purement informatif, se base sur des informations récoltées auprès de sources considérées comme fiables et à jour, sans garantie d’exactitude ou d’exhaustivité. Les marchés et produits financiers sont par nature sujets à des risques de pertes importants qui peuvent s’avérer incompatibles avec la tolérance au risque du lecteur. Les performances passées reflétées cas échéant dans ce document ne sont pas des indicateurs de résultats pour le futur. Ce document ne constitue pas un conseil ou une offre d’achat ou de vente de titres ou de quelque produit financier que ce soit à l’intention du lecteur et n’engage ainsi en aucun cas la responsabilité de la Banque. La Banque se réserve le cas échéant le droit de s’écarter des avis exprimés dans ce document, notamment dans le cadre de la gestion des mandats de ses clients et de la gestion de certains placements collectifs. La Banque est une banque suisse soumise à la surveillance et à la réglementation de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Elle n’est ni au bénéfice d’une autorisation, ni surveillée par un régulateur étranger. Par conséquent, la diffusion de ce document hors de Suisse, comme la vente de certains produits à des investisseurs résidents ou domiciliés hors de Suisse, peuvent être soumis à des restrictions ou à d’éventuelles interdictions en vertu de lois étrangères. Il incombe au lecteur de se renseigner quant à son statut à cet égard et de respecter les lois et règlements qui le concernent. Nous vous conseillons de consulter des conseillers professionnels qualifiés notamment en matière juridique, financière et fiscale pour déterminer votre position par rapport au contenu de la présente publication.